Obiryah est née en + 73 sur la planète Kiffu. Bébé, elle a été tatouée de motifs noirs au visage, signe d’appartenance au clan Moxla de la race Kiffar. Elle a la rare particularité et le malheur d’être albinos.
Son enfance, au début, n’a pas été facile : elle qui adorait jouer dehors, aider aux cultures, grimper aux arbres, courir dans les champs ou se promener en forêt, elle n’a presque jamais pu. Elle qui rêvait de voyager, de partir à l’aventure… Le soleil lui dévore la peau, l’aveugle, la brûle. Elle a toujours dû porter sa longue cape émeraude, capuche rabattue, et ne surtout pas rester trop longtemps exposée aux UV. Alors, elle a pris l’habitude de sortir la nuit.
Aller seule, s’émerveiller devant la nature, dans l’obscurité, découvrir la forêt pleine de vie alors que les autres sont endormis… Observer. Ecouter. Penser.
Mais au bout d’un moment, la petite Obiryah n’a plus voulu rester seule et à l’écart. Elle s’est liée d’amitié avec Dren-Zik, Luya et Tah-léno, les quelques enfants qui n’avaient pas peur ou ne se moquaient pas d’elle. Ils étaient, au contraire, attentionnés et compréhensifs à son égard.
A partir de ce moment, ce furent les plus belles années de sa vie. Les quatre formèrent une bande inséparable, soudée et toute pleine d’idées de farces et de bêtises. Ils faisaient beaucoup pour distraire Obiryah le jour, à l'intérieur, et sortaient en secret jouer une partie de la nuit…
Et puis, peu à peu, Obiryah présenta des signes révélateurs de la présence d'un don de psychométrie. Cette capacité à lire le passé d’un objet n’était présente seulement que chez certains Kiffar, mais la petite fille avait visiblement hérité du pouvoir de son père.
Ses parents se réjouirent de cette nouvelle. Sa mère, My-Wen, n’était qu’une humble marchande d'épices mais son père, Kren-Maraz, était au service de l’Alliance galactique et collaborait souvent avec les Jedi, lors de missions ou il pouvait se montrer très utile en utilisant son pouvoir. Ce don signifiait alors un avenir garanti. De plus, Obiryah admirait depuis toujours ces chevaliers hors du commun, dont son père lui contait les nombreux exploits.
Mais plus tard, les choses prirent une tournure plus complexe. En raison d'une précarité naissante et de mauvaises relations passées, les tensions avec le clan Kiffar adverse, Konshi, réapparaissaient. Quelques attaques ou rixes éclatèrent, mais il y avait principalement des vols et des pillages. Or, la petite bande d’Obiryah dont les familles ignoraient les inconscientes excursions, une nuit, rencontra l’ennemi. Quatre enfants du clan Moxcla, seuls, loin de chez eux : quelle aubaine pour les pilleurs ! Ils furent pris en otage contre une somme impossible… qui fût payée.
Par conséquent, le clan Moxcla fût extrêmement fragilisé. Les foyers qui déjà peinaient à vivre se retrouvèrent dans une détresse qui les poussait à agir de la même sorte que le clan Konshi. L'insécurité engloutissait le peuple, entraînant Moxcla et Konshi dans une spirale de violence. Obiryah, qui ignorait à cet âge les différents ressorts sociaux ou économique qui avaient amené cette situation, pensait que tout était de sa faute et se sentait horriblement coupable.
Quant à ses parents, ils n'avaient pas le temps de la rassurer ou de lui expliquer : chacun devait se surpasser pour gagner plus afin de regagner des conditions de vies décentes, et ramener la paix.
C'est ainsi que lors d’une enquête importante, Kren-Maraz prétendit être de taille pour utiliser la psychométrie sur un cadavre fraîchement assassiné. Il parvînt à y lire le passif du corps, mais les conséquences furent terribles. Les images qu’il vit, les sensations qu’il eût, l’horreur et la haine qui lui furent transmises par le cadavre le rendirent fou.
En rentrant le soir même, il fût pris de démence et égorgea sa femme. Obiryah, à ce moment, était partie jouer. Il se poignarda, mais ne succomba pas à sa blessure.
Heureusement, cette nuit là, Obiryah ne rentra qu’à l’aube, et lorsqu’elle s’approcha de sa maison entourée par la foule, on lui empêcha d’entrer.
Elle n’apprit que le jour suivant ce qu’il s’était passé, et elle ne sût jamais où avait été emmené son père, ni dans quelle prison il croupissait maintenant.
Du jour au lendemain, elle quitta sa planète sans un seul adieu pour aller vivre sous la tutelle de son oncle, riche marchand habitant sur Coruscant.
Ce dernier lui fit un cadeau : un onguent, peu répandu et cher, pour la protéger au mieux du soleil. Ainsi, elle tenta d’oublier l’existence de son pouvoir, de ses parents et de ses amis d’avant en explorant la ville, bien différente de tout ce qu’elle avait connu jusqu’alors.
Le changement lui plaisait.
L’inconnu l’attirait.
Et un désir de justice, d’aventure, de combat plus que jamais.
Elle avait besoin de bouger, d’agir, de se sentir utile.
Et c’est ainsi que naquit peu à peu la décision de se consacrer corps et âme dans un apprentissage pour devenir Jedi.
Si Obiryah, durant ses premiers jours à l’académie, a pu paraître réservée et un peu perdue, elle n’a cependant pas longtemps caché sa curiosité sans limite et son enthousiasme grandissant. Elle a rencontré et sympathisé avec un tas de gens biens et a pu explorer, enchantée, le Temple Jedi.
Avide de connaissances et de découvertes, elle a rapidement reçu ses premières leçons sur le sens de la force, puis le sens de la vie, qu’elle a vite compris. Elle a également étudié le code Jedi, s’est instruite sur les principes de la Force, aux Archives : persévérante, elle s'est forcée à se documenter et lire le plus qu’elle pouvait. En effet, la jeune Novice a présenté des grosses difficultés de concentration, problème contre lequel elle devait lutter en permanence pour méditer surtout. Son impatience et son énergie permanente n’arrangeaient rien.
Albinos, la kiffar, gênée par la lumière, a reçu sur l’aimable proposition d’une guérisseuse un traitement spécial, qui hélas n’a eu d’effet que pendant un certain temps…
Aussi, Obiryah a pu participer à sa première mission, qui lui a plu. Elle a pu se rendre utile en transportant des blessés ou en aidant et rassurant des civils, est rentrée fatiguée, mais l’esprit en paix.
Souvent tendue ou surexcitée, la jeune fille, ayant manifesté l’ardent désir de commencer son entraînement au combat et de se dépenser, a finalement eu sa première leçon de Shii-Cho, tant attendue, ainsi qu’un sabre-laser d’entraînement.
C’est après cela qu’elle a été élevée au rang d’initiée, trois semaines après son admission à l’Académie.
Peu après, son don de psychométrie n'a pas tardé à refaire surface, à l'issue d'une séance de méditation dans la force. La jeune initiée a immédiatement pris peur, refusant ce pouvoir, l'estimant source de folie et de mort après l'expérience vécue étant enfant. Elle a donc arrêté de pratiquer la méditation pendant un certain temps et s'est concentrée sur l'entraînement au combat, gardant cette peur et ce pouvoir bien enfermé en elle. Elle a finalement réussi à se confier au Maître Doran Fligey, qui lui a redonné un élan de courage et de confiance, lui proposant ensuite d'aller passer une semaine sur Yavin IV.
Plus tard une autre difficulté s'est présentée à elle : celle d'avoir retrouvé par hasard les traces de son ami d'enfance, Dren-Zik. Ce dernier étant sombrement mêlé à une histoire de crash et de gangsters. Obiryah et le Chevalier Fenri sont allés voir ce qu'il était devenu (Mission "Praeteritum Kiffar", et l'ont retrouvé à moitié mort suite à une overdose de drogue, son journal personnel dans la main. Ce qu'il a fait et les affaires auxquelles il était mêlé restent toujours incertaines et floues, étant donné que le kiffar est encore actuellement plongé dans le coma. Après quelques jours de doute, l'initiée, accompagnée et encouragée par le Chevalier Fenri, est allée le voir à l’hôpital pour lui parler - sans avoir la certitude qu'il l'entende vraiment - et est repartie avec un lourd poids en moins.
De nouveau joyeuse et motivée, elle a par la suite trouvé des exercices spécifiques s'adaptant à ses problèmes de concentration (notamment pour l'entraînement à la télékinésie sur lequel elle était sérieusement bloquée) à travers les Cadences de Vo'ren Faalo, et le lancer de sabre.
C'est après des Sessions Padawan (constituées de quatre épreuves) plutôt mouvementées mais appréciées qu'Obiryah a été élevée au rang de Padawan sur la décision du Conseil. Elle a décidé de suivre la voie de Maître d'Arme, et a choisi pour Maître le Chevalier Fenri avec qui elle a une certaine affinité.
Durant une mission à hauts risques, Obiryah s'est vue étranglée par un Sith du nom d'Arden Ryn, puis propulsée contre un champ de Force. Bouleversée un moment par un rêve dans lequel le Sith avait réduit le Temple à néant et tué ses proches devant elle, elle n'a pas cessé pendant une période de penser aux paroles qu'il lui avait dite, lui promettant de faire d'elle son apprentie. Une partie de ses craintes s'est heureusement envolée avec la mort dudit Sith, mais ces doutes ressurgiront régulièrement et resteront vifs pendant longtemps.
Elle est ensuite partie pour un voyage sur sa planète natale avec son Maître, pendant lequel la jeune Padawan a revu son village d'enfance, avec le retour des souvenirs que cela impliquait. Plongée un certain temps dans le silence, au cœur des paysages sauvages de Kiffu, elle a finalement accepté cette partie de son passé. Au retour, en apprenant le Jakelian (art martial Mandalorien), elle s'est finalement ouverte à son Maître et a avoué ses craintes à propos de la psychométrie.
Afin de s'exercer davantage au combat, elle ne s'entraînait plus à la méditation depuis un long moment, et est devenue moins calme, moins raisonnable, plus impulsive, se révélant encore moins apte à ce genre d'exercice. Sa paix intérieure a donc grandement diminué, montrant une Padawan d'autant moins patiente et respectueuse, presque agressive et renfermée. Ces défauts ont donc entraîné quelques mésaventures auprès de ses supérieurs, mais son Maître a su la recadrer sans provoquer de dispute.
Au moment de l’attaque contre le temple Jedi par les Sith et leur association avec les faux alliés des Jedi, Obiryah était encore sur Mandalore avec son Maître, qui a fait en sorte de lui enseigner tout ce qu’il pouvait et achever sa formation. Elle a appris que les Jedi étaient toujours vivants quelque part et a également fait la rencontre du Maître de Neph, Matt Dreis. Elle ignorait qu'en même temps, ils arrangeaient ensemble sa propre évacuation pour la préserver face aux tensions qui s'aggravaient dans la galaxie.
Les Sith ont finalement lancé l’attaque et une guerre civile a éclaté entre Mandaloriens. Ce déchirement a profondément marqué Obiryah, qui, impuissante, ne savait comment utiliser ses capacités pour les apaiser et les réunir. Ces conflits ont pu la renvoyer aux violences entre le clan Moxcla et le clan Konshi qu'elle avait vécu étant petite. L'incompréhension de la situation la plongeait dans une grande émotion et en raison de son manque d'entraînement spirituel, elle ne sut pas prendre de recul sur les évènements et sur elle-même.
Comprenant brutalement que c'était une Sith (par ailleurs profondément liée à son Maitre) qui avait semé la discorde, elle a assisté, une fois de plus impuissante, au naufrage des Mandaloriens et à la capture de son Maître par les ennemis. Ce dernier ayant bien organisé le sauvetage de sa Padawan, elle s'est vue à la fois arrachée à son peuple et à Neph, tombant tous deux aux mains des Sith. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'elle a vécu cette succession d'évènements comme une véritable trahison. Ainsi, au moment où le vaisseau décollait pour quitter Kiffu, elle a pensé qu'elle n'avait rien à perdre et qu'elle avait toutes ses raisons de sauter dans le vide pour rester aux côtés de ceux en qui elle croyait.
En effet, après ces longs mois isolée sur sa planète natale avec son Maître, l'Ordre Jedi ne lui apparaissait plus comme une priorité et la déception causée par son impuissance lui avait fait grandement perdre confiance en son pouvoir. Elle estimait également à ce moment que son évacuation forcée remettait fortement en cause sa liberté, son indépendance et la confiance que l'Ordre était sensé lui accorder.
Bon. Toujours est-il que sa tentative a échoué, se heurtant de plein fouet à une poussée de force contraire par un Sith depuis la terre. Obiryah est donc revenue avec les autres sur la nouvelle enclave de l'Ordre qui lui était étrangère.
De retour dans l'Ordre, l'esprit de la jeune padawan était tout au contraire, bousculé et renversé. Qui lui faisait confiance ? Qui prenait soin d'elle ? Qui lui apportait les véritables armes pour agir au nom de la paix ? La longue séparation avec ses amis par son voyage sur Kiffu lui empêchait de les reconnaître vraiment et de reprendre sa vie comme avant. Plus de Temple qui était sa maison, plus de Maître et d'amis, plus de repère.
Son aura ternissante et son visage durci par la peine ne sont interprétés que partiellement par ses proches qui y voient seulement la douleur de la perte de Neph. Une nuit Obiryah se lève, se débarasse de tous ses attributs Jedi, revêt sa vieille cape verte et part pour voir l'aube se lever ailleurs. Pour elle, l'histoire lui semble étrangement se répéter mais lui souffle également qu'est venu le moment d'en tourner une nouvelle page.
Elle a en tête de construire son propre sabre laser et de suivre un chemin que personne ne lui barrera.
(À venir)
Physique
Une silhouette se détache de l’horizon, sur le balcon du soir. C’est une fille plus jeune que la moyenne du temple. Elle est de petite taille mais musclée, a l’air vif et décidé. Bien qu’elle appartienne à la race Kiffar, elle ne leur ressemble pas tellement : elle est albinos. C'est pourquoi elle porte si souvent une capuche rabattue sur sa tête. Sa peau est diaphane et son visage fin. Ses yeux sont limpides, son regard pétille. Ses cheveux en bataille sont presque blancs. Il n’y a que ses tatouages sombres au visage, qui permettent de prouver son appartenance à la race Kiffar, et créent un contraste sur la jeune fille pâle. Il se dégage de la petite albinos une forte et joyeuse énergie.
Moral
Obiryah se montre très curieuse, enjouée et débordante de vie. Certains la trouvent surexcitée... Elle a aussi un côté très combatif, et a toujours préféré la bagarre aux activités calmes, par exemple la méditation, qu'elle hait. Elle adore les sensations fortes, les risques, le sport… a une passion globale pour le combat.
Un brin rebelle, elle ne supporte pas de rester les bras croisés devant une cause à défendre, et ignorer des choses qu'elle sait qu'on lui cache. Elle peut être insolente si on lui exige quelque chose qu'elle juge injuste ou injustifié, ne peut retenir sa langue si on la provoque ou si l'on se moque d'elle.
Elle est difficilement impressionnable par quelqu'un, et fait preuve de beaucoup de sang froid et d’audace lors de danger. Elle réagit au quart de tour, souvent avec entêtement et impatience, ou même effronterie. Elle a tendance à s’enflammer rapidement et peut parfois paraître sèche ou méchante. Elle peut avoir des difficultés à respecter certains ordres et à être raisonnable. Mais dans ses périodes plus calmes et conscientes, elle s'en veut souvent pour ces défauts et a la volonté de les changer pour devenir plus sage.
Agile et puissante, elle reste constamment aux aguets, et vigilante à la moindre perturbation, peut être un peu trop.
La plupart du temps joyeuse et dynamique, elle est avide d'aventure, de connaissance et de voyage.
Autre
Hyperactive, Obiryah a tendance à bouger ses jambes sans arrêt, à donner des petits coups avec ses pieds quand elle est assise si elle ne s’occupe pas les mains. Elle a souvent du mal à se concentrer pour lire et écrire, ou même pour rester immobile et en silence. Elle est souvent en train de courir dans tous les sens, faire des mouvements brusques et gigoter comme une folle. Elle espère que l’entraînement jedi, l’apprentissage à la maîtrise de la force l’aideront à devenir plus calme et moins tendue.
Elle a souvent du mal à dormir, et a gardé l’habitude de vivre une partie de la nuit.
Relations
Neph Fenri : Maître
(Obiryah apprécie beaucoup le chevalier malgré son côté inflexible et peu souriant, elle le trouve confiant et protecteur, même si elle le détestait au tout début.)
Okane Tano : Meilleur ami.
(Apprécie beaucoup Okane en qui elle a une grande confiance. Le trouve gentil et attentionné bien qu'un peu maladroit.)
Raak-Vir Amina : Meilleur ami.
(A entièrement confiance en lui et l'apprécie beaucoup. C'est pour elle un chouette compagnon de bouffe et de duels, mais également un confident.)
Neera Giirto : Ami.
(A confiance en lui, le trouve intéressant et aime s'y associer car ils forment une équipe efficace.)
Eky-Ana : Amie et Coloc'.
(Ne la voit pas souvent, la Kiffar est triste de ne pas pouvoir passer beaucoup de temps avec elle.)
Ceda : Connaissance, apprécie.
(Pour Obiryah, Ceda est une jeune femme protectrice, gentille, que la Kiffar admire depuis une mission sur Pax.)
Acerus Mowa'ceru'sabosen : Connaissance, apprécie.
(Pour Obiryah, Acerus était un jedi un peu trop sérieux et maniéré à son goût, jusqu'à un certain épisode avec des framboises... Il est également un compagnon de duel intéressant.)
Nymhue Ross : Connaissance, apprécie.
(Pour Obiryah, c'est la jedi guérisseuse sereine et apaisante, qui a prit soin d'elle à son arrivée au temple. Elle aime le côté malicieux de la chevalier qui a prit l'habitude de venir lui piquer son sandwich du soir :o )
Doran Fligey : Connaissance, apprécie.
(Pour Obiryah, c'est un jedi attentionné, cool et amusant. C'est le Maître qui est à ses yeux le moins pompeux, le moins formel, elle l'admire pas mal.)
Physique
Depuis qu'elle a fui l'Ordre Jedi, Obiryah a bien changé. Seuls ses amis les plus proches seraient en mesure de la reconnaître aujourd'hui, car si ses signes distinctifs ne l'ont pas quittée (peau, cheveux et yeux diaphanes, tatouages), son visage n'est plus le même. Elle n'a plus ce côté enfantin d'autrefois, sa curiosité naïve s'est transformée en rage d'apprendre et de vivre, le pétillement de son regard est devenu un éclat sauvage, presque fou de détermination. Son corps n'est plus celui d'une petite fille hyperactive mais celui d'une jeune femme que l'errance a rendu souple, vigoureux, infatiguable, parfois encore nerveux. Elle a développé l'art de se rendre discrète, effacée, pour aborder le monde en observatrice.
Moral
Le nouveau mode de vie d'Obiryah l'a rendue encore plus rigoureuse sur l'entraînement. Autodiscipline est devenu son mot d'ordre. La Liberté, de penser et d'agir, est son nouveau guide. Dans son esprit, la perte et le sacrifice de tout ce qu'elle avait symbolise à la fois douleur et libération. Elle se plonge régulièrement dans un état qui la paralyse parfois plusieurs jours, où elle prend le temps de regarder en arrière dans une méditation proche du voyage psychométrique.
La solitude lui colle à la peau, et mute de temps à autre en un mépris ravalé pour le reste du monde.
Autre
Ne passe jamais deux jours au même endroit. Passe son temps à dérober des objets de valeur extrêmement variable afin de lire en eux. Cette pratique de la psychométrie n'a jamais été aussi intense et instructive pour elle. En pleine recherche de compréhension de ce qui l'entoure et d'expériences nouvelles pour améliorer sa vision des choses, son pouvoir, jadis phobie, lui permet à ce jour d'entrer en empathie avec les êtres et les environnements qu'elle rencontre.