Il y a 3 zones de frappes pour le combat aux poings :
- Zone haute : du visage aux épaules
- Zone médiane : des épaules jusqu’au plexus (bas des côtes)
- Zone basse : ventre jusqu’à l’aine
Dans tous les cas, les appuis sont importants car ils donnent de la puissance aux coups.
Différents types de coups de pieds (8) :
- Coup de pied direct : c’est le plus basique. Il consiste en arriver devant l’adversaire, plier le genou et envoyer le plat de son pied sur l’adversaire.
- Coup de pied circulaire : Ce sont les appuis qui travaillent. On doit lever le pied, genou plié. En même temps que l’on pivote sur le pied d’appui, on étend la jambe frappeuse pour porter le coup. On frappe dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. On frappe avec le haut du pied. On effectue un quart de tour
- Coup de pied circulaire inversé : C’est le même système que pour le coup de pied circulaire sauf qu’on frappe dans le sens des aiguilles d’une montre. On frappe avec le talon. On effectue un demi-tour ou un tour complet sur soi-même
- Coup de pied de côté : Le principe est le même que pour le coup de pied circulaire. On lève la jambe sur le côté, genou plié et on détend d’un coup la jambe SANS pivoter sur la jambe d’appui. C’est la vitesse à laquelle on déplie le genou qui donne la puissance au coup
- Coup écrasant : il sert à se dégager de l’emprise physique de son adversaire (prise par derrière). On envoie le talon du pied dans le genou dans le but de l’envoyer au sol, genou très endommagé. On peut aussi viser le pied de l'adversaire.
- Coup de pied arrière : On est à 45° degré par rapport à l’adversaire (moitié de profil). Le but est de le repousser avec le talon du pied. On peut aussi le frapper de cette façon. On veut le faire reculer. Ce coup peut-être utile en cas de combat contre plusieurs adversaires, surtout si l’un d’entre eux attaque par « derrière ».
- Coup de pied de désarmement : Il a pour objectif de pousser la main armée, vers l’intérieur ou l’extérieur en fonction du coup qu’on veut porter ensuite. Si on la pousse vers l’extérieur, on peut ouvrir la garde de son adversaire. La pousser vers l’intérieur donne la possibilité de se dégager.
- Coup de pied sauté : on envoie un coup de pied pendant le saut
Clé de bras debout : On attrape le poignet de l’adversaire. On se baisse tout en passant sous son bras pour arriver derrière lui. On lui colle son bras dans le dos. La main libre se place sur l’omoplate du bras tendu, comme pour lui déboiter l’épaule.
??? : Passer les bras sous chaque aisselles de l’adversaire. Joindre les mains sur sa nuque pour provoquer une forte pression vers l’avant. La difficulté est la suivante : arriver à surprendre l’adversaire par derrière et s’approcher de lui sans se faire repérer.
Immobilisations classiques :
- l’adversaire a les bras le long du corps. On l’encercle avec ses bras soit aux épaules (mais coups de tête et coups de poing en arrière), des coudes ou des avant-bras. Il faut toujours faire attention aux coups de tête en arrière. Ce danger est écarté si on est beaucoup plus petit que son adversaire (ex : si notre tête arrive au maximum à la base de son cou)
Les blocages sont des techniques destinées à bloquer un coup. On utilise généralement le plat du pied, le pied, la main, paume de la main et avant-bras. Avec un blocage, on peut partir sur une immobilisation.