Elevée dans le but de monter à la tête du clan Ryo, la jeune twi’lek passa toute son enfance dans un mensonge élaboré avant même sa naissance. La communauté Twi’lek, de manière générale, étant construite sur un patriarcat ancré depuis de nombreuses génération, le simple fait que la grossesse de la mère de Nelya prévoit la naissance d’une petite fille aurait tellement choqué la grande majorité des membres du clan, que ses parents décidèrent donc de prétendre à l’arrivée d’un petit garçon, prévu pour le mois de Janvier +74. Lors de sa venue au monde, ses parents la firent donc passer pour un garçon et lui donnèrent le nom de [...||... Vous n'avez pas accès à cette section...||...] Ryo. Cependant, logiquement au courant du réel sexe de l’enfant, la mère lui donna secrètement un prénom féminin, peut être mue par l’espoir qu’un jours une femme twi’lek ait suffisamment d’importance pour que son nom soit connu. C’est donc dans cette confusion de genre que la jeune Nelya Ryo grandit au sein du clan Ryo, choyée et gâtée de tous.
Eduquée et considérée comme un garçon, Nelya reçu une éducation politique, sociale et scientifique. C’est sur cette dernière notion que l’attention de Nelya se posa et ce jusqu’à aujourd’hui, en effet, elle trouve dans la science une logique certaine et une ouverture particulière sur le monde qui l’entoure. C’est d’ailleurs en feuilletant des ouvrages d’anatomie que la jeune fille compris alors qu’elle ne correspondait pas à la description physique d’un garçon, et elle décida alors d’en parler à ses parents afin de chasser la confusion. A peine la question innocente d’un enfant posée : « est-ce que je suis vraiment un garçon ? », que la main de sa mère rencontra la joue de Nelya avec violence, lui laisser la marque rosée de ses doigts, sans donne d’explication quant à son acte. Sa mère quitta la pièce, la laissant seule avec son père, qui lui expliqua avec certains détails la raison de la supercherie. Nelya était promu à un grand avenir au sein de son clan, c’était elle qui devait succéder à tout prix, il en allait de l’avenir du groupe. La seconde personne désignée pour la succession était l’un de ses cousins, mais il provenait d’une branche peu appréciable, avec certaines tendances un peu trop axées sur les deux produits d’exportation de Ryloth, à savoir le Ryll et les femmes twi’lek, d’ailleurs de plus en plus jeune.
La jeune twi’lek passa ainsi la grande partie de sa jeunesse, acceptant d’un part ce mensonge, sachant qu’elle n’y pouvait rien y faire, et que les choses sont mieux ainsi. Elle profita innocemment de sa position, aimée de tous, développant par ailleurs un talent artistique, le dessin. C’est d’ailleurs de cette manière que le clan se rendit compte qu’elle était douée d’une mémoire visuelle extrêmement développée, lui permettant de reproduire avec de nombreux détails des paysages observés lors de simples promenades. Cette aptitude fortement appréciée par son entourage, Nelya ne réalise pas pour autant qu’il s’agit d’un réel avantage peu commun.
Le temps passa avec une certaine douceur, Nelya en apprenant de plus en plus, et son clan plaçant davantage d’espoirs en elle. Grandissant de plus en plus, elle du cacher ses formes de jeune femme, évitant ainsi que ça se remarque de trop, mais les rumeurs se firent de plus en plus nombreuses, que certains membres du clan commencèrent à secouer la jeune fille afin d’en savoir plus sur son véritable sexe. Evidemment, la vérité finie par éclater séparant en deux le clan d’un côté ceux tellement offusqué par ce mensonge qu’ils souhaitent l’exil de la twi’lek, et de l’autre, ceux qui acceptèrent la véritable identité de Nelya. Le temps n’arrangea pas les choses, la répartition devint de moins en moins équitable, et le côté voulant du mal à Nelya prit de l’ampleur, jusqu’à prendre un décision : celle d’attenter à sa vie en engageant un chasseur de prime.