Le Spatioport n.2 de Bonadan

Le Spatioport n.2 de Bonadan
Type de mission
  Opération diverse
Commanditaire
Zone d'intervention
Faction en présence

Briefing de mission


Bonadan. Spatioport n.2.

Bonjour à vous, Membres de l'Ordre Jedi. Nous sommes victimes d'une série d'attaques de la part d'un groupe de syndicalistes. Le fils de l'un d'entre eux, directeur des opérations commerciales du Spatioport n.2, a été mis en prison, du au fait qu'il aurait vendu des informations à la corporation rivale du Secteur Corporatif.

L'Ordre Jedi a été appelé pour négocier  pour l'arrêt des attaques et pour défendre le directeur des opérations commerciales, qui doit être condamné aux travaux forcés par le Secteur Corporatif.

Je suis Aliena Marshall, Directrice du Spatioport n.2 et je me trouve dans une position intenable. L'APL ne fera rien pour m'aider et c'est désespérée que je m'adresse à vous. 

Rapport de mission


Nous nous posâmes au spatioport n.2 de Bonadan, et la première chose qui m'interpella, c’est l’atmosphère lugubre et tendue qui régnait au milieu des containers et des usines.  

J’ai naturellement été désigné pour entamer les négociations par mes collègues.

Nous avons été accueillis par Aliena Marshall, directrice du spatioport, visiblement très inquiète. Je passerais les salutations d’usage que nous avons échangées. Nous avons rapidement été dirigés vers le bureau de la Directrice.

Après avoir fait vérifier la sécurité des lieux par le Padawan Kryze, j’ai tenté d’en apprendre plus sur le Directeur Commercial. Apparemment, la fuite de données vers un spatioport concurrent était un coup monté de l’Autorité du Secteur Corporatif, afin de changer la hiérarchie en place. Inquiète pour son collaborateur, la Directrice m’a demandé d’aller directement l’interroger. Elle savait que le Secteur Corporatif le condamnerait sans procès équitable. 

Voyant qu’une foule de syndicalistes s’amassait à l’extérieur, le Chevalier Ross est sortie avec la Padawan Kryze pour négocier une trêve avec eux. Particulièrement remontés, ils réclamaient la libération du directeur commercial, qui était également le fils du leader des syndicalistes. C’est à ce moment que nous nous sommes séparés.

J’ai refusé de laisser Mme Marshall seule, c’est donc accompagnés du Novice Pavell que nous nous sommes mis en route vers l’usine dans laquelle était détenu Andreï Novak.

Nous avons dû effectuer plusieurs détours pour éviter les foules de manifestants. Au loin, au-dessus de l’usine, nous pouvions voir des volutes de fumée. Plusieurs syndicalistes venaient d’attaquer le bâtiment pour libérer le fils de leur chef.

J’ai demandé au Novice Pavell de continuer de protéger la Directrice Marshall, et de me suivre. J’ai immédiatement sommé aux syndicalistes d’arrêter leurs exactions. Il ne m’a pas fallu longtemps pour leur faire comprendre que leurs actions discréditaient leur cause, et accablaient encore plus le directeur commercial. J’ai dû leur garantir que les autorités du Secteur Corporatif n'interviendraient pas tant que nous serions sur place. C’est alors que nous avons pu rentrer dans l’usine.

Andreï Novak clama directement son innocence. Je lui ai donc expliqué que je ne pouvais pas le croire sur parole, et que mon rôle n’était ni de le juger, ni de le condamner. Je pouvais seulement écouter sa version des faits. D’après lui, seuls trois personnes avaient accès au comlink depuis lequel ont fuitées les informations confidentielles. Lui-même, Aliena Marshall et le directeur des Autorités du Secteur Corporatif. C’est donc ce dernier qu’accusa Andreï.

Pour sa sécurité, Monsieur Novak demanda à être transféré au Spatioport 8, qui conserve une neutralité juridique, afin de préparer sa défense. A lui de fournir les preuves de l’implication du Secteur Corporatif. Ma mission s’arrêtait donc là. J’ai conseillé à Mme Marshall de rejoindre également le spatioport n.8, pour éviter de nouvelles actions du Secteur Corporatif.

Avec le Novice Pavell nous avons donc rejoint notre deuxième équipe. Le Chevalier Ross m’a fait un point sur la situation des syndicalistes. Ils ont accepté une trêve longue durée. Le Padawan Kryze a pu inspecter leurs armes, pour vérifier qu’elles correspondaient aux standards légaux. Cependant, le leader des syndicalistes, le père d’Andreï Novak, a conseillé à mes deux consoeurs d’enquêter au niveau du Spatioport n.6 où circulerait des armes beaucoup moins réglementaires.

Notre présence sur place n’étant plus nécessaire, nous avons regagné l’Enclave de Manaan.


Notes personnelles:


Comme je l’ai indiqué dans mon rapport, je n’ai pas le rôle de juge ou de bourreau. Personnellement, je pense en effet que le directeur commercial Andreï Novak est innocent.

C’est à lui de préparer sa défense. Je me suis engagé à lui offrir l’opportunité de clamer son innocence et d’apporter les preuves impliquant le Directeur du Secteur Corporatif. Si besoin, j’interviendrai auprès des autorités pour garantir sa liberté d’expression. Je ne veux pas impliquer l’Ordre Jedi. 

Il est difficile d’agir dans un contexte comme celui-ci, encore plus hors de la juridiction de l’APL. Les Jedi n’ont pas la légitimité d’intervenir sur des questions juridiques. Seule l’appréhension des autorités locales sur les valeurs de l’Ordre peuvent influer leurs réactions, en bien comme en mal hélas. 

Je ne sais pas trop comment sont perçus les Jedi par le Secteur Corporatif, mais j’espère que mes états de service, mon expérience et mon statut auront suffisamment d’impact pour les dissuader d’entraver la justice.



Rapport rédigé par Mellek Manwë.

Participants