Chapitre I : Les Origines
Né sur Corellia à Coronet en +68, l'enfance d'Andreas est des plus banal si ce n'est sur certains aspects. Né d’un père lobbyiste et d’une mère de faible statut social, ses parents faisaient parti de la bourgeoisie Corellienne grâce au commerce de pièces détachés de vaisseaux et à la fortune qu’ils avaient pu gagner. Pourtant, des rumeurs couraient de bon train quant à la paternité du père et sur l’ancienne profession de la mère. En effet, il était dit que cette dernière n’était qu’une ancienne prostituée, et de soi-disant preuves avaient remonté quand, par on ne sait quelle grande coïncidence, Jakub Jindrak commença à se lancer en politique. Tout cela lui valut d'attirer certains regards que l'on pourrait qualifier de méprisant de la part de ses camarades de classe, qui, répétaient simplement les dires des parents. Andreas en souffrit une bonne partie de son enfance. L'enfant a toujours été scolarisé, comme beaucoup d'autres vivant dans la même sphère social que lui, dans des établissements privés où tout n'était que concours d'influence et de méchanceté gratuite, se voyant déjà pour la plupart, dès l’école primaire, comme les futurs leaders de la galaxie. Le soir, quand ce dernier rentrait chez lui, il ne retrouvait jamais la chaleur de ses parents, beaucoup trop occupés à travailler mais celle de sa bonne nourrice, la vieille Jeassa. Les douze premières années de sa vie se passèrent ainsi, il allait à l'école, se faisait insulter, puis revenait en pleurant voir la vieille Jeassa, et, au fil des années qu'il passa, Andreas ne pleurait plus mais revenait avec toujours plus d'égratignures et de bleus, apprenant maintenant à jouer de ses poings. Le jeune enfant commença alors à se renfermer sur lui-même par la même occasion, devenant de plus en plus méfiant envers les autres. C'est d'ailleurs pendant cette période-ci que le jeune pré-pubère se découvrit un certain instinct, arrivant à sentir comme un sixième sens lorsqu'un de ses camarades tentait de lui mettre un coup de poing, arrivant ainsi à l'éviter de justesse. Andreas songeait que cela devait être son sang Corellien qui parlait en lui, après tout, sa famille aussi avait connu de nombreux grands pilotes, et puis, dans la minuscule station orbitale familiale, il y avait encore le vieux Y-Wing tout rabougris de son grand-père, avec le trait de sang peint dessus. Les histoires de la vieille Jeassa à ce sujet et au sujet de l'ancienne Alliance Rebel le faisait toujours autant tressaillir de plaisir et d’excitation.
Ces querelles incessantes continuèrent jusqu'à ses quatorze ans où il changea d'établissement scolaire, où il pu quitter son statut de souffre douleur de son ancien établissement. Enfin, Andreas se retrouva expédié sur une école en orbite, censé le former à la fois au commerce tout en lui donnant quelques clefs et fondamentaux dans ce qui serait sa vie : reprendre l'entreprise familiale. Sans avoir le moindre droit de s'exprimer face à cette situation ci, Andreas rêvait pourtant d'autres choses. Il était commun pour beaucoup de gosses de riche comme lui de rêver d'autres choses, ou de collectionner les bêtises en échange, mais l'enfant n'arrivait pas à décoller ses yeux des pilotes. Inexorablement, les histoires de la vieille Jeassa lui trottait toujours en tête et il rêvait d'en devenir un. Avec son meilleur ami de l'époque, ils s'amusaient à s'entraîner en secret sur les modules de pilotage, et même pour un Corellien, Andreas s'avérait être plutôt bon.
Deux ans et demi s'écoulèrent ainsi, et bien qu'Andreas, poussé par son sentiment de loyauté envers ses parents, ne pu leur avouer ce qu'il faisait de son temps libre, il devint de plus en plus bon à ce petit jeu là. De temps en temps, quand il rentrait les week-end chez lui, l'adolescent, maintenant âgé de seize ans, aimait voler les clefs de papa et s'amuser à faire quelques tours. C'est d'ailleurs lors d'une de ses escapades qu'il se fit prendre. De longues disputes se firent entendre pendant tout ce week-end ci et ceux qui suivirent. Andreas se fit la réflexion qu'il n'avait jamais autant discuté avec son père cette année là que les seize autre années de sa vie. Pour finir, il dû continuer sa formation jusqu'au bout et eu tout de même l'autorisation d'entreprendre une école de pilotage au terme de cette année scolaire là. D'un naturel sur la défensive, c'est également pendant ces trois années qui suivirent qu'il commença à s'insérer dans la vie sociale des jeunes de son âge, participant à des soirées où le champagne coulait à flot et où les bâtons de la mort tournaient. Au début réticent, toutes les filles de son âge trouvait pourtant extrêmement cool qu'il ai pu être accepté aussi jeune dans une école de pilotage et il devînt la coqueluche de ces dernières. Finalement, tous oublièrent l’humiliation qu’avait connu les Jindrak une dizaine d’années plus tôt. Pendant les trois années qui suivirent, Andreas atteint une très grande confiance en lui et devint imbu de lui même par moment. Il oublia presque une fois son brevet en poche ses aspirations de sauveur de la galaxie, préférant s'amuser des filles et surtout de regarder les garçons. Ainsi, à l'âge de dix neuf ans, Andreas devint de plus en plus arrogant et commença à travailler avec son paternel, il ne regardait plus la vieille Jeassa avec des yeux tendres, lumineux, pleins d'étoiles, mais lui lançait plutôt dans les mains ses vieilles chaussettes à raccommoder. Le quotidien d'Andreas se contentait d'être constitué de boulot, de fêtes, d'amusement, et l'espace, jamais, ne parut aussi loin, aussi inaccessible pour lui.
Enfin, jusqu'à l'attaque de Coruscant en +90 qui lui remit drastiquement les idées en place, étant présent lors de ses événements, accompagnant ses parents à une réunion d'affaire notamment avec un certain Chevalier Jedi. Ce dernier perdit la vie en les protégeant lorsque une bombe s'écrasa sur l'hôtel où ils avaient rendez-vous. Peu fière de lui-même, Andreas se referma de nouveau sur lui même, bien décidé à changer son comportement. C'est d'ailleurs pendant cet événement là qu'instinctivement, son sens du danger s'éveilla de façon exceptionnel : ainsi, il pu s'extirper du bâtiment sans la moindre blessure, évitant à chaque fois de justesse qu'un débris le blesse. Il eu honte de s'être préoccupé que de sa propre survis en prenant ses jambes à son cou, laissant tout le monde sur place alors qu'un autre ait dû donner sa vie. Il se jura de réparer cette erreur du mieux qu’il pu, sa propre honneur en dépendant et surtout celle de sa famille. Finalement, son père accepta de lui fournir un cargo remplis de marchandises de leur compagnie pour ses pérégrinations dans la galaxie, voulant aider l’Ordre qu’il n’arrivait pas à retrouver. Pour la première fois, il se rendit compte, rétrospectivement, que ses bagarres enfantines ne résultaient pas de coup de chance, tout comme pour ses compétences de pilote.
Un gosse de riche... Plutôt mignon, pas trop mauvais, populaire... L'harmatia d'Andreas semble être assez évident, et pourtant, derrière ses boucles brunes qu'il affectionne et dont il prend un soin minutieux, se cache tout une autre histoire. Andreas est ainsi obsédé par sa propre acceptation envers les autres, il se montrera toujours très charmeur, voir parfois manipulateur, pour entrer dans les bonnes grâces des autres. Le jeune homme est obsédé par l'amour que l'on peut lui porter, dissimulant ainsi sa grande sensibilité par de très nombreux faux-semblant et par une attitude irréprochable envers ses pairs. Cet aspect là de sa personnalité fut parfois poussé à l'extrême, bien qu'il soit gay, Andreas adorait draguer les autres filles pour s'assurer de ses propres capacités. Ses années de bricolage lui ont permis également d'acquérir une énorme minutie dans son travail, et d'un sérieux exemplaire. Discipliné en apparence, bien qu'il fasse toujours passer ses obligations professionnels en premier lieu, Andreas avait l'habitude d'en faire qu'à sa tête, mais, le traumatisme qui a résulté de l'attaque de Coruscant a changé le jeune homme en un être beaucoup plus froid. Renfermé sur lui-même, il ne s'ouvre que très peu bien qu'il puisse être très attentionné avec quiconque.