Certains Kaleesh n’ont jamais vu d’un très bon œil l’arrivée d’autres races, d’autres coutumes et autres cultures dans leur petite bulle. Reclus sur eux-mêmes, ils rejetaient le concept même de la Force au profit de leur panthéon classique. Mais la Force a commencé à s’éveiller chez leurs nouveaux nés, et si la plupart des Kaleesh l’acceptaient, l’idée d’un jeune chef de guerre fit son chemin dans une tribu zélote encore dévoués à leurs dieux. Ces enfants maudits par leurs dieux étaient enfaite des cadeaux. Des sacrifices à apporter à Shrupak pour être offerts aux dieux, et chasser la Force de la planète. La mère de Bokrim connaissait son don mais lui appris à le cacher. La coutume locale étant la liberté de Décision à la majorité (choisir entre rester avec sa tribu et un voyage initiatique), son plan était d’élever son fils dans le secret de ses pouvoirs jusqu’à sa majorité pour garantir son départ sain et sauf. Un problème survint cependant trois lunes après le neuvième anniversaire de Bokrim. Il était en train de jouer aux osselets avec deux autres enfants, quand inconsciemment il se retrouva avec les quatre os dans la main, un peu trop rapidement et sans même avoir approché le sol. Les autres enfants se regardèrent, prirent peur et commencèrent à parler d’alerter le chef de guerre, quand, sous le coup de la panique, Bokrim projeta ses mains en avant, et les enfants furent projetés d’un mètre en arrière, retombant sur le crâne. Lorsqu’ils se réveillèrent une demi-heure plus tard, ils étaient chez la mère de Bokrim, qui leur appris qu’en chemin pour venir jouer avec son fils ils avaient trébuché sur les sentiers escarpés, et qu’elle leur appliquait des onguents. Ils ne gardèrent que ce faux souvenir de cet après-midi. Après l’incident, Bokrim se mit en tête de quitter la tribu le plus vite possible, mais l’occasion ne survint que deux semaines avant sa majorité. Le campement fut attaqué par des pirates venu commercer avec les Kaleesh de la planète, et que le chef de guerre des Rurr avait déclaré hostiles. Dans la pagaille, il emporta ce qu’il put et parti, sur les conseils de sa mère. Équipé d’un sabre, de ses vêtements et d’un blaster trouvé sur un pirate gisant au sol, il fuit le désastre, espérant atteindre l’astroport le plus proche avant le levé du jour. Sur le chemin, il découvrit le cadavre du chef de guerre. Il lui retira son masque et l’emporta avec lui, avant de disparaître. Arrivé au campement des pirates, il leur échangea le masque de leur ennemi défunt contre un passage à bord d’un cargo pour Mon Cala. Il sentait qu’ils n’étaient pas dignes de confiance, mais il n’avait pas le choix. Une nuit, à peine arrivé dans le secteur Mon Calamari, Bokrim mit son plan en marche, la gorge serrée. Il le savait, il l'avait entendu. Les pirates planifiaient de le vendre en tant qu’esclave. Il ne réfléchit pas, n’emportant que ses vêtements et son masque il se dirigea vers la capsule de sauvetage du vaisseau. Sur le chemin, il fut repéré par un pirate qui s’était réveillé. Grâce à son entraînement de guerrier et l'effet de surprise, Bokrim prit l’avantage de la vitesse, et couru avant que son adversaire n’ait le temps de dégainer. Il poussa le pirate au sol, sauta dans la capsule, en ferma le sas et la lança. Il eu juste le temps d’entrer les coordonnées de Mon Cala et de s’y diriger, avant que le cargo pirate ne lui tire dessus. Au bout de plusieurs tentatives, il fut touché au niveau des stabilisateurs alors qu’il entrait dans l’atmosphère, et perdit connaissance à cause de la vitesse alors que l’océan se rapprochait dangereusement. Il fut repêché quelques heures plus tard par des patrouilleurs Mon Calamari de l’Alliance, et après un récit de son aventure il fut envoyé secrètement voir le conseil Jedi.
Quelques moi après son entrée dans l'Ordre, Bokrim fut porté disparu lors d'une mission.