Graarym : Allez les gars, on abandonne pas!
Noora : Je suis à fond!
Sheshru : Moi aussi.
Voix humaine (loin) : DU NERF JEUNE HOMME !!
Le temps s'arrête, il s'étend, Graarym ne voit plus personne autour de lui. Il connaissait cette voix par coeur depuis trois mois. C'était celle du commandant Arfen, son binôme, en rééducation depuis six mois à l'hopital suite à la perte de ses jambes. Graar restait avec lui une bonne partie du temps pour l'aider à finalement accepter ses porthèses; ils s'entendaient bien.
Mais le commandant ne sortait pas en plein jour. Incapable de dormir la nuit, le vétéran dormait toute la journée pour ne se réveiller que vers 18h. Il était midi. Graarym tourna la tête en direction de la voix. C'était bien lui, assis dans son fauteuil roulant, au milieu d'autres patients venus assister à l'évènement. L'humain était dans un grand manteau, sans doute pas habillé et n'avait pas mis ses prothèse. Il s'était levé de son lit d'hopital rien que pour l'encourager. L'épuisement disparu subitement et il réaccelera. L'ewok connaissait le principe de ce phénomène : quand on arrive au bout de ses forces le foie décharge une énorme quantité de sucre dans le sang, réalimentant efficacement le cerveau et les muscles. C'est "le second souffle" des combattants. Le jeune fila à toute vitesse, avalant d'un coup l'espace qui le séparait de peleton de tête. Il arriva finalement huitième alors qu'il était loin dans les derniers.
Arfen : Tu as intérêt à faire mieux la prochaine fois. Tu n'auras plus d'excuses.
Graarym : Oh ça va, je t'ai pas demandé de venir... Hey tu as vu ça! J'ai trouvé le second souffle. Tu m'avais expliqué que ça permettait d'aller plus vite, je ne pensais pas que c'était efficace à ce point. J'aurai su, j'aurai cherché à l'atteindre plus tôt.
Arfen : Tiens il s'avère que tu m'écoutes quand je te parle, première nouvelle. Mais ça, Graarym, c'était la force.
Graarym : Moi?
Arfen : Graarym, si tu réussis, tu vas devenir Jedi.
Graarym : Mais, je ne peux pas. J'ai un travail ici, un contrat.
Arfen : Tu n'as pas de travail ici, tu es né ici. C'est très différent. Quand tu as un talent exceptionnel, c'est un devoir de le mettre au service des tiens. Pour ma part, je m'en sortirais bien mieux en sachant que peut être un jour, nous nous battrons côte à côte... Plutôt qu'en ayant un dictateur d'un mètre qui me force à faire mes exercices rééducation.
Graarym : D'accord. Mais c'est avec toi que je veux me rendre au temple.
Arfen : Si cela peux me débarrasser de toi.
Accepta le commandant avec un clin d'oeil.
Du fait de son métier, il aurait pu être horrifié des résultats de la guerre, dégouté de l'état de douleur physique et psychique dans laquelle il recevait les vétérans à l'hôpital. Si certain s'étaient considérablement bien rétablis au fil des mois et années, d'autres n'allaient jamais guérir. Mais, ces gens là, Gaarfym ressentait d'avantage besoin de les venger.
L'ewok tenta à plusieurs reprise d'utiliser à nouveau la force mais n'y parvint pas.
PHYSIQUE : Ewok marron, son pelage s'éclaircit au extrémités. Soucieux de son apparence mais peu patient, il se brosse tous les jours mais généralement qu'une moitié du corps. Lorsqu'il y a un trop gros écart entre la partie brossée le jour même et celle brossée la veille il s'ebourriffe pour rééquilibrer.
Il dispose d'un grand nombre de capuches de couleurs différentes qu'il aime porter. Généralement, il en change deux fois par jour.
MENTAL : Jeune Ewok très joueur et curieux, encore immatûre.
Aime : chahuter, se battre, toute technologie et particulièrement les moteurs de vaisseaux, qu'on remarque la couleur de sa capuche quand il vient de la changer, jouer au chef, remonter le moral de ses camarades, faire des blagues, les joutes verbales (tant qu'elles ne portent pas sur sa taille).
N'aime pas : se sentir traiter de haut, qu'on marche plus vite que lui, avoir la fourrure trempée, rester en place plus de 30minutes.