Kariss n'est pas le genre de créature à attirer l'attention. Bien sur, son apparence et plus précisément, sa peau orange, le force à une exposition certaine en toute agglomération.
Malgré tout, jamais il ne lui était venu à l'idée de se faire voir. Comment, un garçon aussi effacé, cadet d'une famille de 4, oserait il défié l'avance de ses frères et sœurs ainés.
Depuis la ruine de Shili, la planète mère de l'espèce de Kariss, la famille Lai n'eut de cesse de s'en sortir. Garder la tête hors de l'eau, si l'on puis dire. Les compétences et les savoirs faire en terme d'ingénierie mobile et informatique des togrutans conféraient à la jeune dynastie Lai ( comme aux autres familles native du corps céleste ) une échappatoire. Ainsi donc, le groupement sus nommé se lança dans la poursuite du développement robotique mobile ( gestion par IA de pilotage, comptabilité et tout utilitaire allant de la construction architectural à la confection de banques de données standard ).
Mahk Lai, patriarche de l'assemblée et directeur de l'industrie Lai gérait à merveille ses dépenses et son commerce pour devenir un fournisseur de choix et un développeur renommé, souvent mis en relation avec les concepteurs de droïds avancés.
Kariss, toujours cerné par une ambiance compétitive dans sa famille fut souvent le tenant du titre de négociateur. Bien que son jeune âge lui faisait défaut, le togrutan avait le don pour apaisé les mœurs et les maux au sein même de sa famille en constante lutte pour la supériorité. Deviner les intentions, juguler les humeurs et les aspirations malvenues était devenu comme un deuxième sens pour l'adolescent, qui ne comprenait pas comment sa conscience pouvait l'amener avec une telle exactitude, à gérer les conflits pourtant incompréhensibles des adultes...
Du haut de ses 15 ans, il fut finalement observé par un jedi en mission sur la planète Shili. Celui ci devait mettre à jour un système de gestion sur son navigateur spatiale. Evidement, il fut aiguillé vers la famille Lai qui perfectionna sans mal ses progiciels archaïques. Au hasard d'une rencontre fortuite, il eut la surprise de faire la connaissance de Kariss. Sans passer par milles chemin, il expliqua que son don de médiateur pourrait servir aux jedi, et l'idée même que son tempérament jugulant découlait de la Force ( ou une quelconque manifestation de celle ci ) fit son bonhomme de chemin.
La décision voulue par le togrutan, qui voyait là une opportunité de se démarquer et de faire fructifier son utilité, fut plébiscité par sa famille gorgée de fierté, se disait que plus tard, il pourrait leur être bien plus utile. Un jedi dans la famille allait accroitre la renommé de Lai Industrie...
[ Physique ]
Comme tout togrutan, Kariss est une créature au visage orange. Celui ci n'a pas de teinte trop variable, parfois, les pommettes peuvent virer au saumon s'il manque d'air ou de sang froid. Ses yeux à la pupille sombre, ont leurs arcades cerclés d'un ovale blanc, symbole du clan Laï. Attardons nous encore un peu sur ce faciès, et décelons y nez fin et des lèvres minces. Le crane à la mâchoire biseautée est surmonté de deux montrals blancs rayés de gris, se terminant en corne tirées vers l'arrière. Toujours autour du visage l'on distingue 5 lekkus. Deux, long, tombant sur le torse juvénile du natif de Shili, les trois autres ( deux moyens et un long ) lui garnissent le dos.
Pour la stature du garçon, il est petit pour son âge. Agile, fin, souple et élancé, il est plutôt bien proportionné malgré un corps nerveux sans les formes d'un adulte. Un métabolisme en pleine croissance et un air enfantin constant sur le visage, Kariss n'est pas vraiment l'archétype de l'adolescent.
Sa voix, quant à elle, est sans timbre, l'on pourrait la définir de blanche, sans accroc, avec une espèce de flux posée émanant de ses dires.
L'odeur du Togrutan est légère, même durant l'effort. Discret par nature, la saveur de son parfum est donc faiblarde et sans le musc digne des adultes.
La tenue du jeune jedi est particulièrement simple, étant donné qu'il a revêtu la toge traditionnelle des padawan. Une bure brune, un tabard beige, un pantalon et un chemisier blanc et des bottes brunes, rappellent discrètement l'apparat du défunt jedi Mace Windu. Aucun artifice, aucun ajout malvenue, la tenue du jedi est réglementaire, sans artifice.
[ Psychologie ]
[ à venir ]