Né sur Sacorria et abandonné sur cette même planète alors qu'il n’en était qu’à ses premiers balbutiements, c'est une bande d'enfants et d'adolescents qui l'ont recueilli. La planète jouis encore aujourd'hui d'un afflux touristique très important compte tenu du paysage luxuriant offert par celle-ci, naturellement les orphelins et autres vagabonds relativement peu nombreux, vivent de vol et autre pillage de gens fortunés venus se prélasser durant leurs vacances. Ce qui n'est pas sans payer un prix, ces enfants étaient supervisés par une mafia locale. Leur rôle ? S'emparer des biens d'autrui et en échange la mafia subvenait à leurs besoins en nourriture et logement de fortune…
C'est dans cet environnement primaire qu'à été élevé cet enfant qu'ils ont modestement baptisé Okaï. Baigné dans cette vie dès le plus jeune âge et confronté à la vie rude de la pauvreté et le banditisme, il réussi à se fondre dans le groupe pour sa propre survie. Non sans conséquence, à l’aube de son neuvième printemps, il eu le malheur de s'attaquer sans succès à des individus fortunés en le surprenant en plein méfait. Ces hommes sans aucun état d'âme s'avéraient être des esclavagistes de la Guilde Ziggeriens. L'enfant fut asservi et tatoué comme du vulgaire bétail puis envoyé sans délai sur la Bordure Extérieure, de planète en planète. Durant ces voyages, Okaï contracta une maladie bactérienne touchant essentiellement ses poumons et autres organes respiratoire. Son prix chutait au rythme de l’importance prise par la bactérie au grand dam de ses maitres. Sur le point d'être exécuté sur Ragmar V, un riche armateur Gran du nom de Filecet Gobak acheta pour une petite somme le garçon âgé de 11 ans.
Sa nouvelle vie fut toute aussi rude que sur Sacorria, outre les tâches de base d'un esclave, Okaï subissait en permanence les brutalités de Gobak qui ne conférait aucun soin à sa maladie qui se rependait à tel point qu'il frôlait la mort à certains moments. A l'orée de son adolescence, sa maladie rendait le garçon incapable et contraignant pour son maître. Okaï était dès lors de nouveau sur le marché des esclaves. C’est finalement un client de l’armateur qui fit l’acquisition du jeune homme, un certain Kavin Altan, un explorateur des régions inconnues. A ses côtés et malgré sa maladie il fit la découverte de nombreuses cultures, seulement, comme bon nombre d’explorateurs, le navire fut prit d’assaut par des pirates, mettant à sac l’équipage. Cependant, c’est dans un dernier soupir qu’il vit la lame du vibrosabre se heurter à ses pieds. Le capitaine pirate en avait décidé autrement et il s’empara du garçon.
Les années passaient sur le vaisseau pirate et le jeune homme se trouvait une nouvelle addiction à la drogue pour stimuler sa douleur en s’imaginant vaincre la maladie ainsi. Le capitaine, conscient du déclin de son esclave déposa son corps meurtri par un duel, sur Mon Calamari. Retrouvé au bord de la rupture avec la vie par des Mon Calamaris et soigné par leurs techniques médicinales durant de longs mois, Okaï se vit offrir plusieurs années grâce aux traitements. Délicatement, la confiance s’installait jusqu’à servir ses sauveurs en profitant de ses connaissances durant ses longs périples aux quatre coins de la galaxie, mais dans le fond de son âme, Okaï se sentait à part, comme s’il disposait de quelque chose dont il n’a aucune connaissance, sa douleur cacherait-elle autre chose de plus important ?