Né le premier jour l'année 51 du nouveau calendrier, sur Nar Shaddaa, Syaan grandit dans les bas-quartiers, ses parents criblés de dettes ne pouvant pas s'échapper de cet enfer pernicieux. Il appris grâce à eux divers mantras et méditations, traditions séculaires de son clan, qui l'aidèrent à surmonter les lendemains difficiles des ruelles de la lune hutt. Entraîné malgré-lui dans les affres des gangs des rues dès sa dixième année passée, il fut obligé de rejoindre l'un de ceux-ci sans quoi ses parents seraient persécutés. Les dépravations des truands ne connaissaient aucune limite réelle, et forcer un gamin à exécuter les basses besognes n'était que la moindre de celles-ci. Malgré avoir pris conscience de l'existence de la force et de son propre potentiel, à l'aide des initiations de son clan, les tourments que les maraudeurs lui infligeaient quotidiennement érodaient peu à peu sa confiance en cette dernière. Gagnant juste de quoi se nourir, à l'aide de petits boulots, il atteint malgré tout sa vingtième année sans gros soucis. Cependant, être le quasi-esclave d'un gang de truands des bas-fonds n'était pas glorieux, et Syaan rêvait de s'envoler vers des horizons plus heureux.
Vingt-deux ans passés, le jeune mirialan avait réussi à s'extraire des ruelles puantes de Nar Shaddaa. Ses parents étaient décédés de la dernière épidémie de fièvre rouge, et la dernière combine de ses tortionnaires les avaient conduits à leur perte, laissant Syaan libre comme jamais. ..
Rejoint le temple à la suite d'une arnaque monumentale et une grande réflexion sur soi... à venir.
Grand et fin, presque maigre, le teint vert clair typique des Mirialan ; il porte différentes cicatrices sur le corps, stigmates d'une enfance que la vie aura trop vite affadi. Ces souffrances, il les portes également sur le visage : les tatouages rituels de son peuple, de forme triangulaire, sont présents sous ses yeux, telles des larmes, et sur son front, comme une tiare d'encre sombre. Mais plus que ces tatouages, c'est son regard qui capte toute l'attention de l'observateur : froid, calculateur, et pourtant pourvu d'une petite étincelle chaleureuse de malice. Ces dernier ssymbolisent la dualité de sa personnalité : autant peut-il paraître amical en surface, autant les contacts personnels et la confiance mettent longtemps à s'installer.