Une dizaine de gamins tous plus remonté et fourbes les uns que les autres. Rudy avait grandit en leur compagnie dans les tréfonds de la ville d'Eleymos, planète Abafar. Les temps étaient dur, le louveteaux forçait les troupes pour échanger auprès du dénommer et impitoyable Jaitrac Wildarl quelques objets rare chapardés pour survivre le temps de quelques jours. L'air était souvent territorial pour un loup de sa trempe et il ne dormais que dans la pénombre de leur repère entre les robots cahotant au délire et les quelques aménagements dont il s'en était fait un espaces coincé dans le mur. Quelques statuettes, et photos de ses souvenirs, il tentait de retrouver la mémoire. Verrouillé sous ses affaires il gardait ses réserves d'argent. Un jour il quitterait cette planète maudite et accomplirait son but. Rudy. C'était le nom que lui avait donné Jaitrac l'infame lorsqu'il l'avait recueillit avec cette bande de gamin. Il ne s'était pas foulé la cheville, son prénom voulait littéralement dire ce qu'il était, ce que renvoyait son apparence : un loup solitaire et hargneux capable de mordre au sang quiconque s'en prendrait davantage à sa liberté.
Le jeune loup avait bien cru qu'il pourrirait encore jusqu'à sa majorité sur cette planète maudite. Planète où il avait atterrit après s'être fait enlevé de sa famille très jeune. Or un jour les choses s'était soudain précipité. Depuis quelques mois, avec deux autres poltrons Rudy s'était attiré "les bonnes grâces" pour ainsi dire de celui dont il dépendait. Le loup avait simplement plus de dextérité que le reste de ces gamins échoué. Rapide et fort pour un shistavanéen, il n'en restait pourtant pas moins étrangement petit pour l'un de son espèce, ce qui tout compte fait lui donnait l'avantage de la discrétion. Jaitrac les avait réunit cette fois là pour un vol précis. La ville d'Eleymos où ils se trouvaient comportait quelques riches mercenaires au cœur de la misère. L'infâme Wildarl était un chiss plutôt reconnu auprès des grands de la cité mercenaire. Il se trouvait qu'en dehors de la contrebande et les faits criminelle, Eleymos était très réputé pour ses combats clandestins de "créatures". En plus des véritables démons, Beaucoup d'êtres dotés d'intelligence se retrouvaient parfois comme esclave à devoir combattre jusqu'à la mort dans ces arènes. Jaitrac, en plus de cette armé secrète qui travaillait pour lui, avait ses propres monstres qui combattaient. Certains étaient mort, mais d'autres survivait encore, avec presque trente victoire à leur actif. Un exploit dans les bas fond ! Voilà pourquoi Rudy ne s'échappait pas de cette planète maudite. Il n'était pas esclave, mais Jaitrac lui avait promis la plus belle des places parmi ses combattant s'il tentait de s'enfuir. Il avait des dettes à payer, et il commençait à croire que son seul moyen d'y échapper était de s'enfuir au péril de sa vie et surtout de sa liberté. Pourtant, cette mission particulière qu'il leur confiait justement ce jour là avait pour capacité de régler la casi totalité de ce qu'il lui restait à rendre. Voler un fourgon qui contenait une caisse des plus importante. La lui rapporter sans s'être laissé démasqué. Le chiss ne souhaitait absolument pas que l'on le reconnaisse. Le louveteaux avait cru comprendre qu'il s'agissait là en vérité de l'un de ses collaborateur, avait qui il avait passé un accord un an plus tôt. L'opération risquait d'être périlleuse, mais le mercenaire leur avait expliquer clairement la situation et le plan, et le jeune voleur était remonté, chance ultime de pouvoir s'en sortir. Un vase, quelques dataries soutiré, un fourgon, cela ne devait pas être bien différent non ? Couvrant ses crocs il disparut dans l'ombre avec ses deux acolytes.
C'était bien plus que différent. Le voilà à se retrouver dans une situation pire encore...
Retenu par des droïdes de gardes, grognant, se débattant ce qu'il pouvait, il était tout compte fait le seul à s'être fait prendre par les contrebandiers. Monkir Woodredd, la chef l'avait regardé du plus impitoyable des regards. Elle était humaine, mais n'en possédait pas moins de force sous ses nombreux traits ridés. En le voyant, même sans prononcer le moindre mot, elle avait compris toute la mascarade et l'avait embarqué ligoté jusqu'au devant de son maitre pour lui demander les comptes. Il n'avait put s'échapper, malgré ses deux tentatives. Il n'était pas assez fort.
- Qui va là ?! avait hurlé Jaitrac à leur arrivé, de sa voix roque, sirotant calmement au milieu de ce paradis relaxant qu'il avait aménagé dans ses appartements.
- A toi de me le dire Wildral.
Rudy retenu, avait tenté de se faire le plus petit possible pour une fois, baissant la tête pour ne pas se laisser apercevoir. Mais c'était peine perdu, car soudain l'horrible humaine l'avait saisie par le col et présenté au devant du sombre concerné.
- Tu envoie tes chiens faire le sale boulot maintenant ?
Le loup grogna légèrement qu'on le surnomme de la sorte. Il n'était pas un "chien" et encore moins celui de Wildral ! Ses yeux fauves devaient se sentir. Mais il changea tout compte fait bien vite de tenu lorsque l'affreux chiss, se releva, revêtant une robe de chambre, la plus vengeresse des expression dans sa direction. Un long silence plana, mais alors Jaitrac repris la parole.
- ha ha ha ! Woodredd... mais que veut dire cette mascarade ?
Son infame rire clair résonna de pleine figure à la face de son associé. Ou de ce qu'il souhaitait qu'il y reste. Son sourire jovial s'étala sur sa figure bleu. Jaitrac avait ses propres technique lorsqu'il s'agissait de bien se faire voir.
- ça veut dire que j'ai trouvé cet saleté de shistavanéen avec deux autres en train de détourné une de mes cargaisons ! J'ai cru qu'il s'agissait de petit voyou, puis je me suis demandé : qu'est ce que trois vermine ferraient d'un fourgon, sans connaissance de ce qu'il y avait à l'intérieur ?! Tu es l'un des seuls qui pouvait en connaitre le contenu. Et tu es le seul que je soupçonnais. commença t'elle par lui renvoyer à la figure, avant soudain de ressaisir le loup par l'un de ses bras. Et puis ton animal n'est pas très malin, l'insigne.
Elle arracha dès lors un écusson de sa veste d'un seul trait, comme on déshonorerait un combattant au combat. Ceux à la botte de jaitrac en portait tous une. Une crois relevé d'un poignard. De quoi se reconnaitre entre ses pairs. Cette veste était celle qu'il avait depuis toujours. Bien trop grande pour lui jeune, elle s'était petit à petit étoffé de sa carrure.
- c'est bien la tienne n'est ce pas ? lui renvoya t'elle alors d'un sourire carnassier.
Un silence monstre se poursuivit. Les yeux jaune du louveteaux se décapitait de peur. Les affaires se poursuivirent pendant une bonne heure entre les deux. Heure dont tout compte fait pour sauver ses affaires, Jaitrac dut proposer un compromis pour défaire les tords. Rudy, toujours tenu par les gardes fut bien vite oublié, ou de ce qu'il espéra tout du moins. Lorsque l'humaine le relâcha en partant, il compris alors par l'air furieux de l'élégant chiss que son sort serait pire que ce qu'il avait imaginé.
- jetez moi ça avec les autres bêtes de son espèces, il servira d'exemple, s'il ne survit pas au combat de ce soir. répliqua t'il seulement, d'un signe en direction de ses propres subalternes, tout en sirotant avec amertume sa concoction. Rudy batailla bien tout ce qu'il put, mais en moins de deux se retrouva pieds et mains lié dans l'une des cellules que l'on gardait pour les bêtes de combat de l'arène. La plupart du temps, les monstres ne combattait jamais de la première fois. On leur réservait un entrainement acharné où la moitié ne survivait pas. Il n'aurait pas le privilège de cet entrainement. Jaitrac Wildral voulait décidément se divertir de sa mort pour l'avoir ainsi fait perdre sa plus grosse affaire.
Le soir on le prépara malgré ses canines sortit grognant tout ce qu'il pouvait. Le loup se débâtit de tout ce qu'il put mais il n'échappa pas à la drogue qu'on lui injecta dans le cou, d'une épaisse seringue. Substance qui aurait pour effet de lui faire perdre tous ses repères, de réveiller son animosité pour le maintenir dans le combat. L'arène s'ouvrit le soir sur une foule monstre en délire aux paris des plus acharné. Jaitrac était au première loge, impatient de voir le combat. On le poussa d'une électrocution pour qu'il ne puisse pas faire retour arrière. La drogue avait fait effet, il voyait trouble autour de lui, sa vue était exacerbé, ses sens en appels. Toute sa conscience luttait profondément mais ses muscles se tendaient dotant plus, ses émotions étaient au pics de ce qu'il n'avait jamais eut. Il voulait tuer, trancher la moindre chose qui se présenterait devant lui. Et pour une chose cela en fut une... la même hargne dans le regard, celle ci n'avait pourtant nul eut besoin d'être dopé. Des griffes acérés, une large mâchoire qui claquait sous le bruit de la grille qui s'ouvrait : une bête des tempêtes. Les cris à mort résonnèrent dotant plus fort en cet instant. Le loup se jeta toute griffes dehors sur son adversaire. Mais son état lui faisait perdre sa lucidité, en un seul coup la bête le renvoya s'échouer contre l'une des parois. Il titubât, cracha son sang et perçu pendant une moindre seconde ses sens lui revenir, mais le coup n'avait surement pas été assez puissant, dotant plus hargneux il se rua dans le dos de la bête et lui mordit le cou. Celle si lui lassera le dos pour se défaire de sa poigne. La douleur lui fut insoutenable. Mais dans son plus pitoyable état il se passa alors une chose étrange. Pendant un court instant, il perçu soudain les choses aussi net qu'il ne les avait jamais perçu. La douleur s'estompa petit à petit, la foule disparut, le calme revint. Il sut ce qu'il devait faire. En une fraction de seconde, il se rua sur les grilles par lesquels il était entré. Les deux gardes qui l'avaient fait rentré était toujours là.
- LAISSEZ MOI SORTIR !! s'agrippa t'il aux grilles, d'un air affolé, la bête revenant dotant plus vite derrière lui.
Les deux gardes parurent des plus surpris, mais l'un deux lui renvoya tout compte fait une lourde décharge, lui criant son sadisme, pour se faire entendre au cœur de la foule en délire.
- TA PAS EUT TA DOSE ?! RETOURNE DANS L'ARENE SALLE BÊTE ! HA HA !
Le choc lui fut brutal, Rudy s'écroula un instant, mais tout compte fait, la douleur lui permettant de resté éveillé, se retourna alors d'une étrange hargne dans le regard vers les deux en uniformes.
- LAISSEZ-MOI-SORTIR. répéta t'il alors cette fois de la force la plus profonde qu'il avait en lui. Une aura extérieur qui en cet instant lui aurait tout donné pour lui sauver la vie. Une force qui était là pour l'aider. Des plus étrange, les deux gardes perdirent alors immédiatement tout de leur attitude et l'un d'eux se dirigea même pour actionner le levier qui déverrouillait la grille.
-On te laisse sortir. accompagna l'autre d'un voix sans appel.
Les cris de la foule se transformèrent alors en surprise et râle et tout compte fait en terreur lorsque celle ci pu voir les deux gardes qui s'était fait décapité par la bête qui n'avait pas attendu son tour elle non plus pour saisir sa liberté. Le loup profita de la folie de la foule pour trouver une sortit. La terreur régnait à présent au cœur des quartier d'Eleymos. Le louveteaux endolorie se trouva une brèche pour quitter la ville. Le désert éperdue n'était malheureusement pas une issus. Après de longue heures de marches il s'écroula tout compte fait inconscient. Il cru mourir ainsi. Mais c'était sans compter que la vie semblait tenir à lui.
Il se trouva que ce jour là, il fut heureusement sauvé par un nomade et son droïde qui le soignèrent et lui permirent de reprendre une année plus tard son périple. Il venait de découvrir la force qui était en lui mais il ne savait comment la maitriser. Ainsi il espérait trouver un lieux pour lui apprendre à maitriser ses dons. Il avait entendu qu'il pourrait obtenir des informations auprès de Mon Calamari sur l'ordre Jedi. C'est là qu'il se rendait, guérit de ses anciennes cicatrices, sa fidèle veste marqué sur ses épaules.
On n'avait jamais vu shistavanéen aussi petit que ce gringalet de louveteaux. Un nez cuivré remonté, un pelage brun rougeoyant à la lumière, des babines malicieuses, brossé dans le mauvais sans du poil, des yeux lumineux fauves, petit mais costaux et musclé, agile, près a se faufiler entre les obstacle, Rudy était l'un de ses voyous des tréfonds des grandes villes qui travaillaient clandestinement pour des services illégaux. Il était fourbe, buté, un brin dragueur et particulièrement remonté sur tout ce qui s'apprêtait au règlement. Les tréfonds étaient son foyer. Il n'avait connu que le vol, la peur et la contrebande. Il n'était pas l'un de ses petits riches de Zeltron de la capitale qui n'avait rien dans le ventre. Non lui avait du cran et un but. But qu'il ne révèlerait qu'au plus intime de ses compagnons. Ne croyez pas qu'il serait du genre à vous faire confiance dès cette première rencontre ! S'il vous donnerait un conseil dans ces quelques secondes, il sortirait bien "fait attention gente damoiseaux...". Vous lui demanderiez "pourquoi" ? et alors voilà qu'il disparaitrait déjà à un coin de rue, bondé des vendeurs mâtineaux de brochettes de scorpions vivants, votre bourse en poche et un air de fauteur de trouble dans le regard..
Son dos depuis son combat dans l'arène d'Eleymos avait cicatrisé mais il en porterait ses marques à jamais, cicatrice de son passé. Il les cachait toujours de cette veste de cuir rougeoyante tanné par ses péripéties acrobates. Il en avait de la carrure malgré son petit gabarit. Grognant, fourbe et arrogant , voilà en trois mots de ce que l'on pourrait en dire du jeune Locks.
"Non hoc superbus est lupus prudentiae" aurait on dit dans les temps anciens.