Nous avions reçu, depuis quelques jours, un message relayé par l'ambassade d'un certain Enlik Krelless, ce dernier se déclarant le père biologique de mon Padawan, Kael Lunarion. Cette annonce résonnait comme un bouleversement pour ce dernier, qui ne savait pas quoi penser d'une telle déclaration. Il refusait catégoriquement l'hypothèse de la vérité, ayant toujours cru à l'abandon de ses parents. À dire vrai, je n'y croyais pas davantage. Cependant, le trouble avait été semé, et il était temps de clarifier la situation. Cela constitua ma première erreur.

Nous décidâmes de former un groupe afin d'escorter le Padawan jusqu'à la résidence des Krelless, une mesure de sécurité qui se révéla malheureusement insuffisante par la suite. Un garde se présenta, prétendant reconnaître Kael, mais son comportement suscita notre perplexité. Cet homme finit par nous conduire jusqu'au salon principal de cette vaste demeure, où se trouvait une femme arborant une expression perdue, jusqu'à ce qu'elle croise le regard de Kael. Elle semblait désespérée, agissant dans un mécanisme artificiel tout en souhaitant prendre Kael dans ses bras.

Les retrouvailles ne se déroulèrent pas sous les meilleurs auspices, Kael refusant catégoriquement les paroles de ce couple. Il s'énerva avant de fuir le salon, suivi par le groupe des Padawans afin de ne pas le perdre de vue. Le chevalier Kéar et moi-même comptions le rejoindre également, mais la porte se verrouilla, nous séparant du reste du groupe, tandis que le côté obscur imprégnait l'environnement.

Une twi’lek Sith se dévoila dans le salon, m'obligeant à croiser le sabre avec elle, tandis que Nelya devait s'affairer à ouvrir la porte en plongeant sa lame dans la porte massive. Durant ce temps, les Padawans durent faire face à quatre Sith, dirigés par un certain Yonaim Kaiche. Le combat fut des plus rudes, mais la Padawan Tano mit en avant ses années d'expérience en offrant une certaine résistance qui permit de gagner du temps jusqu'à l'arrivée de Nelya.

À travers des efforts conjoints, l'un des Sith périt face à une ultime action de Padawan Kvit, qui, lourdement blessé, se laissa aller à la haine. Nous ressentîmes tous ce déséquilibre dans la Force, alors que la nuque de ce sith affaibli se brisa sous l'effet incontrôlé de notre camarade.

Je parvins à neutraliser la twi’lek, lui ôtant ses jambes avant de me confronter au second Sith. Affaibli par ces précédents affrontements, je réussis à le neutraliser également en lui entaillant le flanc droit. Pendant ce temps, la Padawan Tano s'écroula face à un pouvoir obscur qui lui brûla l'épiderme avec violence. La Chevalier était quant à elle bloquée face à un Sith qui la maintenait en respect, impossible pour elle de se déroger du statu quo.

La Sith mentionnée finit par neutraliser Kael avant de s'enfuir avec lui. Bloqué par le chef des Sith, je ne pus que l'affaiblir sans pouvoir le neutraliser. Les Sith survivants parvinrent à s'enfuir, et l'état critique des Padawans nous obligea à rester sur ces lieux afin de les stabiliser. Cette mission fut un échec épouvantable, avec la disparition d'un de nos apprentis à présent entre les mains des Sith.

Une fois les membres stabilisés, nous furent en mesure de comprendre la situation :

La famille Krelless était manipulée sous la menace afin de jouer ce rôle, la femme était quant à elle sous l'effet d'une manipulation mentale qui expliquait son comportement vis-à-vis de Kael.

Les Sith semblaient s'intéresser au potentiel du Padawan depuis ses premières années, mais sa disparition dans les tréfonds de la forêt de Naboo avait empêché ces êtres de s'emparer de lui. Il semblait qu'ils cherchaient à le former aux arts obscurs afin de créer un Sith qu'ils estimaient plus puissant que tous les autres.

Fort heureusement, nous pouvons compter sur la capture de deux de leurs membres afin de leur arracher la localisation de Kael. Mais nous devons nous hâter dans cette entreprise. J'assume cet échec et la responsabilité qui en découle. Je m'attellerai dès maintenant à l'interrogatoire de ces individus.

Rapport rédigé par Nick Kear.