Les Mando'ade ne possèdent pas de religion à proprement parler. Ce sont des individus pragmatiques qui n'adorent pas de dieu et ne croient pas à aux manifestations divines. En revanche, ils possèdent une importante et ancienne mythologie, qui sert de base à leur philosophie de vie. En effet tous les Mandaloriens, s'ils accordent un respect profond pour ces traditions et cette mythologie, y voient plutôt des paraboles appuyant leur mode de vie. Par exemple, selon cette mythologie, les étoiles seraient autant de rois tombés de Mandalore, et nombre de contes anciens rapportent l'existence de créatures mythiques auxquelles bien peu de Mando'ade croient.
L'une des notions importantes de la mythologie mandalorienne est l'existence d'un conflit permanent entre deux forces antagonistes : la stagnation d'une part, symbolisée par le Dieu de la Paresse Arasuum, et le changement par la destruction, représenté par le dieu destructeur Kad Ha'rangir. Lorsqu'ils meurent, les guerriers mandaloriens quittent le plan physique pour atteindre un autre niveau de conscience, le Mando. Les Mandaloriens n'assimilent pas le Mando à un paradis, mais plutôt à un plan d'énergie spirituelle dans lequel les guerriers défunts continuent leurs occupations, comme la défense des femmes et des enfants. On peut cependant considérer que ce plan de vie après la mort ressemble beaucoup à l'idée que ce font les peuples de l'au-delà.
Comme on l'a déjà dit, les Mandaloriens sont essentiellement des nomades. Ils ne possèdent donc pas véritablement de foyer permanent, et de plus ils ne sont pas composés d'une seule et même espèce partageant une histoire commune. Les traditions, la culture et la philosophie mandaloriennes sont donc les seuls piliers qui assurent la cohésion du groupe, et c'est ce qui explique la force de l'identité mando'ade. Si jamais la culture ou les principes de vie de ces guerriers venaient à disparaître au fil du temps, ce serait le groupe lui-même qui disparaîtrait, comme ont disparu nombre d'espèces intelligentes à travers les âges. Ainsi, pour un Mandalorien, la pire des situations n'est-elle pas d'être blessé ou tué, mais bien de ne pas être conscient de son héritage culturel mandalorien. Le fait d'être un dar'manda revient pour eux à ne pas avoir d'âme et ne pas pouvoir accéder au Manda. Pour la plupart des non-Mandaloriens (ou Aruetiise) ce concept de dar'manda pourrait être assimilé à une perte de mémoire et d'identité, un éloignement des racines tels qu'aucun lien n'existe plus avec les générations précédentes. Ce qui signifie inévitablement une disparition de l'héritage culturel à court terme.
A ce titre, l'éducation des jeunes générations est particulièrement importante, et constitue l'un des piliers de la culture mandalorienne. Chaque adulte formant un jeune mandalorien est ainsi tenu moralement de lui inculquer les valeurs de son peuple afin que lui-même puisse les transmettre par la suite à ses descendants. Cela explique également que, durant la Guerre des Clones, les instructeurs mandaloriens recrutés pour entraîner les soldats clones de la Grande Armée de la République (les cuy'val Dar) aient partagé avec leurs élèves leurs us et coutumes mando comme ils auraient pu le faire avec leurs propres enfants. Pour leurs instructeurs, les soldats clones étaient en effet, de part leur héritage génétique, leur entraînement et leurs armes, des Mandaloriens, même s'ils n'avaient jamais vécu, et ne vivraient jamais, comme des Mando'ade "classiques".