¤¤¤¤¤¤EN COURS DE RE-ECRITURE¤¤¤¤¤¤
Chapitre I : Enfance (+58 / +69)
Verneth Mesarn est né sur la planète d'Upekzar en +58 aBY. Syhl Mesarn, son père, écrivain et explorateur, y avait rencontré une jeune Miraluka qui vivait à l'écart des étranges peuplades qui colonisaient aléatoirement les iles volcaniques de cette singulière planète.
Nisas, la mère de Verneth, dans le paysage volcanique d'Upekzar en +57
Syhln, le père de Verneth, écrivain voyageur et politologue.
Plusieurs proches amis de Syhln Mesarn furent assassinés en raison de leur opposition politique aux Vong. Âgé de soixante ans en +69, l'écrivain décide de protéger le destin de Verneth et prévoit une retraite dans la Bordure Extérieure. Payant grassement un armateur Chandrilian, préparant son vaisseau d'exploration Arakyd de classe Trident, nommé le Baïkal.
Chapitre II : Blizzard (+69 / +74)
Le Baïkal était prêt à rentrer en hyper-espace. Verneth, âgé de onze ans, avait le cœur lourd. Mais plus lourd encore était celui de son père. Quand l'hyperpropulseur rugira, des décennies d'une vie tout à fait joyeuse, riches de découvertes et d'aventures, de démocratie et de partage avec la galaxie, seront derrière lui. Le Baïkal flottait là, dans un silence troublant. Verneth sentit la main chaleureuse de son père se poser sur son épaule. « S’assiéra demain, sur une galaxie en ruine, une jeunesse soucieuse, déglutit son père la gorge nouée par l'émotion. Partons mon fils, trouver l'exil ». Le vaisseau trembla, les lointaines étoiles eurent l'apparence de longs traits pâles et tristes.
Plusieurs semaines s'écoulèrent à bord du Baïkal. Syhln, Verneth, R9-T4 le droïde astromechano œuvraient pour la bonne santé du vaisseau. Syhln fut étrangement silencieux. Verneth n'avait tiré de son père que leur destination : Orto Plutonia. Curieux le Miraluka s'était renseigné grâce aux données qu'avait tenu à emporter son père avec eux. Il s'agissait d'une planète située dans le secteur Sujimis et dans le système de Pantora. C’était une planète au climat polaire, recouverte de glace et de neige. Le jeune Miraluka n'avait pas osé demander à son père quelle folie l'avait conduit à considérer cette planète comme un havre de paix, tant la vie y semblait difficile. Profitant du sommeil lourd de Syhln, Verneth entreprit la lecture de l'un de ses ouvrages titré « Blizzard » dans lequel apparaissait l'exploration de Orto Plutonia que l'humain avait mené lorsqu'il avait vingt-sept ans. Il lisait, bravant des heures de sommeil, par amour et par curiosité. Dans ces moments, Verneth tournait le regard vers son père. Il ressentait pour ce corps endormi, une tendresse infinie. Cet homme à la vie incroyable, que Verneth avait brisé en naissant, aux portes de la soixantaine, contraint de fuir un environnement qui lui était si doux et si bon. Comment peut on vouloir atteindre à la vie de ces gens ? De ces puits de science, d'altruisme et d'engagement pour les autres ? Pour le jeune Verneth, il existait en cette époque des forces malveillantes qui échappaient à sa logique juvénile et pure.
Orto Plutonia. Le Baïkal sortit de l'hyperespace et face au cockpit se présentant à la vue des ses habitants, ce joyaux blanc et vierge, éblouissant. Cette pâle et froide beauté saisit le jeune cœur du Miraluka qui, par sa vision de Force, avait des couleurs et des perceptions quelques peu différentes de celles de son père, mais tout aussi plaisantes.
- Te revoilà, dit son père, avant de soupirer mystérieusement.
- Allons nous retrouver l'avant-poste OP88 ?
- Com... son père fut prit par surprise et ne s'attendait pas à ce que son jeune fils ait pu tomber sur « Blizzard » durant ces semaines de voyages en hyperespace. Oui, petit malin. Nous allons sur l'OP88.
L'avant-poste OP88 appartenait à la République pendant la guerre des clones. Il avait été astucieusement dissimulé, indétectable dans le champ électromagnétique puisque n’utilisant que des moyens passifs de détection et de réception. Ils entrèrent dans l’atmosphère d'Orto Plutonia, Verneth laissait sa vision de Force s'abreuver de ce paysage quasiment lisse, d'une confection quasiment parfaite. Étrangement, le Miraluka y trouvait déjà un repos de l'esprit salvateur. Moins de reliefs, moins de granularité, de rupture, de masses, sur la surface de cette planète. Mais il était trop jeune pour le conscientiser. Il n'avait qu'une hâte, emplir ses poumons de cet air glacial. Sentir un feu nouveau dans ses bronches.
Le Baïkal retrouva facilement l'avant-poste, qui était effectivement quasiment invisible. Et pour cause, une importante couche de neige avait recouverte le sas d'entrée en forme de dome. La rampe du vaisseau s'ouvrit enfin. Verneth, le droïde et son père prirent une violente brise qui fit claquer leurs habits et tomber des babioles autour d'eux. Le Miraluka sentit pour la première fois l'air glacial lui mordre la peau partout ou elle était atteignable facilement. Cette sensation qui força son père à s'envelopper davantage dans une épaisse fourrure, eu l'effet inverse sur le jeune homme, qui se découvrit quelque peu, le sourire aux lèvres.
Il déchanta quand, après avoir déblayer quelques minutes, ils pénétrèrent dans l'avant-poste abandonné. La glace avait reprit son empire sur les choses. Stalactites et stalagmites occupaient l'espace, se rejoignaient parfois. Une neige extrêmement fortifiée s'agrippait aux façades des couloirs, aux seuils des portes et au mobilier.
Syhln et Verneth, bravant le froid après s'être approprié l'avant-poste.
Deux années passèrent, dont une à remettre en état l'avant-poste. Le Baïkal contenant suffisamment de ressources pour deux à trois ans, s'y ajoutaient également les petites serres aux croissances assistées que Syhln et Verneth avaient remis en état et qui permettaient d'allonger de plusieurs années encore leur autonomie. Le jeune Miraluka, prenait de l'âge et de la maturité. Son père tenait toujours à ce qu'il suive des enseignements proches de ceux donnés aux élèves de Chandrila. Politologie, langues étrangères, géographie galactique, histoire, mathématique composaient le gros des matières et rythmaient les journées dans ce petit avant-poste qui retrouvait de la vie. Deux autres droïdes avaient été remis en état, nécessitant de faibles réparations. Ils aidaient aux tâches quotidiennes et aux prévisions diverses et variées. Le plus difficile était de maintenir une température supportable. Le lieu ne disposait plus de son système de ventilation. Par des moyens artisanaux et des feux réguliers, le jeune homme et son père arrivaient à vivre dans une dizaine de degrés plus ou moins constamment.
Depuis plusieurs nuits, des bruits inhabituels venant de l'extérieur se faisaient entendre. Ces bruits accompagnaient une baisse de régime dans les moteurs qui alimentaient l'avant-poste en énergie. Verneth n'avait cure de la mécanique et de l’électronique et se savait bien peu utile dans la résolution de ce problème. Il le fit comprendre à Syhln en forçant son intérêt pour une lecture quelconque. Syhln qui le connaissait par cœur soupira et se leva de son fauteuil confectionné par ses soins en exagérant une douleur quelconque au dos. Le jeune Miraluka ne put empêcher un rire mesquin, sachant que tout deux faisaient preuve de mauvaise foi.
Syhln était parti depuis bientôt une demi-heure standard. C'est un frisson désagréable qui sortit Verneth de sa lecture. Il reposa l'ouvrage sur le cylindre en plastacier qui lui faisait office de table de chevet et se tourna vers une projection holographique de l'heure. Quelque chose n'allait pas. Il en avait la certitude. Cette sensation vibrait en lui, viscéralement. Il se leva de son lit, sentit son cœur battre un rythme peu commun et s'immobilisa comme s'il voulait percevoir quelque chose dans un silence absolu. Il n'entendit rien naturellement mais l'écho, l'impression d'une situation dangereuse persistait. « Papa ! » lâcha-t-il inconsciemment. Le jeune Miraluka entreprit une folle course dans les couloirs de l'avant-poste, se dirigeant vers les sous-sols qui menaient à la salle des machines. Durant la descente, Verneth comprit que les problèmes d’électricité étaient de nature malveillante. Quelqu'un s'était introduit pour leur nuire. Mais qu'en tirerait-il ? Il arriva à quelque pas du sas d'entrée. La salle dégageait des décibels insupportable aux oreilles sensibles du Miraluka. Cependant, les deux voies masculines qui s’élevèrent le glacèrent. Il s'arrêta devant le sas, ayant perdu toutes forces de l'ouvrir.
- ...mon fils, c'est tout ce que je demande, dit son père dont le ton était anormalement emprunt de peur.
- J'en ai rien à foutre du gamin. Je veux juste les accès du vaisseau. La rugosité de la voix, devait être celle d'un Duros, voir d'un Rodien.
- On a de la nourriture, suffisamment pour trois, peut-être que nous pouvons...
- Les accès du vaisseau où t'y passeras et ton fils aussi !
Verneth se gonfla de colère alors qu'il savait son père en difficulté. L'adrénaline coulant bientôt à flot dans son sang, il ouvrit le sas et se jeta dans la pièce. Syhln était agenouillé et un Duros pointait l'extrémité de sa vibrolame devant son front. La réaction qu'eut l’intrus laissa penser qu'il ne s'attendait pas à voir Verneth aussi âgé et aussi grand. Syhln avait du exagérer la jeunesse de son fils pour saisir la pitié et la clémence du Duros. Ce dernier se recula en grognant. « T'as pas l'air aveugle toi... t'approches pas où je découpe ton vieux, je veux juste le vaisseau !
- Verneth ! Laisse nous discuter de tout ça ! Lui intima son père, désespéré.
Le Miraluka regardait frénétiquement son père et le Duros. Il sentait au plus profond de son être une rage primitive gonfler son orgueil et son courage. Sa respiration s'emballait, comme s'il alimentait plus efficacement ses muscles en oxygènes. Verneth était un adolescent, mais il était particulièrement grand pour son âge, atteignant le mètre quatre-vingt. Le Duros remarquant le comportement changeant du Miraluka, agrippa Syhln par le col, le relevant et posant la pointe de sa vibrolame sur son bas-ventre. « T'énerves pas petit... où je l'empale ! ». Cette injonction eu l'effet inverse. Dans un grognement, Verneth bondit sur un meuble pour s'élever plus haut dans les airs. Il tomba les deux pieds joints sur l'épaule du Duros qui chuta lourdement contre une rambarde métallique, la tête de son humérus se délogeant de son articulation. Malgré les grognement de douleur, Verneth n'eut aucune pitié. Dans un décharnement animal il fit pleuvoir les coups. Ses muscles gonflés par la colère et une force surnaturelle. Il saisit enfin sa victime par la gorge et la leva purement et simplement du sol, la plaqua contre un des murs et serra si fort qu'on eut dit que les tissus qui composaient la peau granuleuse du Duros allaient se déchirer. Verneth hurla pour accentuer l'intensité de la strangulation avant de jeter à l'autre bout de la pièce le corps meurtri de l’intrus, comme s'il ne s'agissait que d'un objet de faible masse et de tout aussi faible importance.
Il se tourna enfin vers son père, dont l'abdomen était ensanglanté. Dans sa folie meurtrière, le jeune Miraluka n'avait rien vu de la vibrolame qui avait transpercé son père. Se joignit à la colère une tristesse terrible. N'ayant toujours pas retrouvé de lucidité, il empoigna le pommeau de la vribrolame, l'enlevant du corps encore vivant de son père qui s'écroula complétement et se retourna vers le Duros. Ce dernier avait de multiples fractures, le souffle difficile en partie obstrué par le sang. Il rampait pour un salut qu'il n'atteindrait pas. Verneth modifia sa prise sur l'arme blanche, si bien qu'il avant la lame vers le sol, sous son auriculaire. Il écrasa son pied sur le dos de l'agresseur et dans un mouvement net et remplit de haine, perfora de part en part la nuque de celui-ci, séparant deux vertèbres l'une de l'autre.
Deux jours passèrent, Syhln mourant, avait été entreposé dans l'infirmerie sommaire de l'avant-poste, qui n'avait pour ainsi dire plus rien d'un service médical. Quelques précieuses compresses à bacta étaient encore en bon état, mais c'était bien insuffisant pour guérir la profonde blessure du père de Verneth. Le jeune Miraluka ne dormait plus. Il vouait son entière présence aux dernières heures de son père, que la méchanceté et une tentative de vol crapuleuse avait condamné à mort. Il n'avait d'ailleurs même pas repensé à la façon dont il avait occis le premier être vivant de sa vie. Alors qu'il semblait moins moribond que sur les premiers jours, son père l'interpella, sous la lueur d'une pâle lumière bleutée.
- Verneth... tu dois repenser à ce dont nous parlions il y a quelques mois, lança son père d'une voix chevrotante. Tu es bien trop sensible à la Force pour ne pas l'exploiter auprès des arts Jedi.
- Mais tu me disais toujours que les Jedi ont un concept erroné de la Force. Qu'il n'y avait ni bien, ni mal dans la galaxie. Qu'il n'y avait qu'un réservoir d'énergie. Pourquoi me dire cela maintenant ?
- Tu ne t'es pas vu mon fils...
- Comment ça ? Il se rapprocha de son père qui parlait moins fort pour soulager sa respiration, en lui tenant la main.
- Tu as sauté de cette caisse et à parcouru toute la pièce en l'air...
- Papa, j'avais peur, l'adrénaline permet de...
- Non Verneth. La façon dont tu as utilisé cette sensation de puissance, pour le tuer, c'était...
- C'était une vermine ! Se leva et laissa tomber brusquement la main de son père. Tu ne vas quand même me reprocher de nous avoir protégé ? Ce sale Duros ne méritait que ça.
- Mon fils... je ne t'ai pas enseigné l'art de la rhétorique pour que tu cèdes aussi facilement à la violence.
- C'est la situation dans laquelle ce vaurien nous a amené qui était violente ! Regarde ce qu'il t'a fait !
Son père fut prit d'une quinte de toux grasse. Un peu de sang lui sortit du coin de la bouche. Verneth se calma aussitôt et revint au près de son père. Ce dernier se garda de lui rappeler qu'il lui avait retiré la vibrolame et que c'était sans doute là ce qui avait causé définitivement sa mort. Sans compter l'absence absolue de dialogue que l'intru souhaitait pourtant instaurer.
- Pardon papa.
- Tu dois rejoindre l'Ordre Jedi Verneth. Tu as besoin d'apprendre les arts Jedi, pour te protéger de toi même et apporter aux autres. Ça te grandira. Je crois que ta mère l'aurait voulu également...
Verneth détourna le regard, l'évocation de sa mère lui étant sensible, malgré les années. C'était là les dernières paroles qu'ils échangèrent. Syhln s'éteignit définitivement quelques jours plus tard, alors que Verneth s'était endormit sur sa chaise. La douleur que ressentit le jeune Miraluka lui sembla sans fin. Le silence qui s'installait dans l'avant-poste était alternativement nécessaire à son deuil et insupportable à sa solitude. Les quelques droïdes qui bippaient, vrombissaient et donc les articulations mal entretenues grinçaient, agaçaient Verneth plus qu'ils ne lui rendaient service. Il eut a prendre un courage peu commun pour les jeunes simili-humains et humains de son âge, en ceci qu'il avait incinéré lui même son père. S'en était suivit de longues semaines d’introspections dont l'objet était la destination de son avenir. L'Ordre Jedi qu'il savait en guerre et difficilement trouvable, ou sa sœur, qui vivait dans l'opulence de la maison Pellagia et qui ne se souciait guère du devenir de sa famille et des choses en général.
Chapitre III : Luxure et ambition (+74 / +75)
Chapitre IV : Deuxième glaciale (+75 / +76)
Chapitre V : Noviciat et initiations (+76 /+83)
Ces premières années furent particulièrement orienté sur le Côté Lumineux de la Force et sur la méditation. Verneth faisait l'objet d'un suivi, discret, mais plus poussé que certains de ses camarades pour des raisons évidentes. Ses lectures étaient vérifiées, ses discussions analysées et ses résultats aux différents examens épluchés.
Le jeune Miraluka s'avérait particulièrement bon dans la compréhension et la maitrise de la Force. Au délà de son lien naturel avec celle ci à raison de son espèce Miraluka, Verneth développait une fascination absolue dans la méditation contemplative et dans les lectures abstraites au sujet de la Force et des grands utilisateurs de celle ci des temps anciens. A l'inverse, ses résultats aux épreuves physiques et son maniement du sabre laser étaient tout juste acceptables. Il avait les capacités physiques et mentales d'être un bon bretteur, mais n'en avait pas l'envie. Son esprit tout entier était tourné vers les arcanes de la Force.
Il était apprécié de quelques rares Jedi. Le bibliothécaire en particulier, qui voyait en Verneth un adjoint quand il s'agissait de demander aux jeunes novices de se taire en salle de lecture. Verneth était prompt à montrer aux autres son agacement et sa volonté de rester seul.
Il fut également apprécié d'un autre Jedi au comportement trouble, l'humain Vilad Anor. Ils échangèrent nombre de discussions philosophiques lorsque ce dernier restaurait l'enclave Jedi de Dantooine pendant que l'Ordre était en exil, chassé de Coruscant. Vilad était le padawan d'un chevalier laconique et charismatique, Tulak Tresh pour qui Verneth exprimait de l'admiration. Il se dégageait de ces deux jedi, une force tranquille, un silence, une quiétude froide. En sommes des traits que le jeune Miralukla partageait également. Vilad fut abattu sur la place du Temple Jedi quelques semaines après que l'Ordre ait ré aménagé le Temple de Coruscant et le Chevalier Tresh disparu. Verneth s'enferma d'avantage encore sur lui même.
Il fut un temps formé par le Chevalier Donoro.
En +86, Verneth fut envoyé à l'Académie d'Ossus pour poursuivre son approfondissement de sa formation de Jedi Consulaire. Il y passa la plus claire partie de son temps à lire et méditer. Cette quiétude fut brisé par un évenement des plus terribles.
Chapitre VI : Rupture (+84).
Parmis eux, le corps inerte de Verneth Mesarn. Ce dernier fut le premier Jedi que le Seigneur Sith rencontra sur sa route. Pour une raison ou une autre, le Miraluka fut agenouillé et eut a subir des visions d'horreur avant d'être plongé dans un coma Obscur. Après l'assaut, certains droïdes achevaient les Jedi agonisants, et Verneth eut une partie de l'abdomen et du flanc gauche arraché par plusieurs tirs de blaster de l'un d'eux. Il fut retrouvé par les renforts arrivés bien trop tard, et conduit à l'infirmerie du Temple de Coruscant.
Le Chevalier Gossam Miik N'Arrow fut chargé de la guérison longue et laborieuse du Miraluka. Il resta de longs mois dans le coma et quasiment deux ans en soin intensifs. A son reveil, il ne fut plus jamais pareil.
Le Conseil Jedi décida dans un premier temps de placer le Miraluka convalescent entre les mains du Chevalier Alesio. C'est alors que commença en Verneth une bataille psychique qu'il savait perdu d'avance. Le Miraluka, pour qui les très longues séances de méditation - trop longues au goût de son encadrement - étaient une véritable obsession, devinrent petit à petit de véritable transe aux visions obscures. Elles lui rappelèrent d'abord les visions d'horreurs qu'il perçu lorsqu'il était sous l'emprise du Seigneur Akaan. Mais rapidement, elles furent d'avantage portée sur l'extermination des Miralukas sur Katarr, des mains du seigneur Nihilus survenu en --3952 ABY. Puis, alors qu'il cherchait à fuir ces visions, Verneth commença à les entretenir. C'est alors qu'elles changèrent et firent apparaitre systématiquement un même personnage féminin à peine visible, tenant un sabre laser à la lame écarlate. Elle s'approchait toujours plus près à mesure que le Miraluka alimentait en émotions ses étranges visions.
Son état et son isolement au sein du Temple empirant malgré ses excellents résultats de fin de phase Padawan, aux cours de l'utilisation de la Force et les connaissances générales de l'Ordre, le Conseil plaça Verneth entre les mains plus aguerries du Maitre Darva Shin'Key. Mais il ne parvint pas lui non plus à sauver l'esprit en péril de son padawan.
En effet, c'est lors d'une ultime méditation dans ses quartiers, alors que Verneth allait découvrir l'identité de cette mystérieuse femme, que les vibrations Obscures furent perçues par nombre Jedi alentour, dont le Chevalier Morak Keln qui n'eu d'autre choix que de le placer au Bloc Asylum.
Chapitre VII : La Chute (+90) :
Le temps de recouvrir ses esprits, Verneth se rendit à la console d'accès encore déverrouillée par le Bith et relâcha délibérément le combattant Sith détenu depuis, lui aussi, de longues semaines. Les deux individus se jaugèrent alors, silencieusement quelques secondes. Le combattant Sith fit un signe de la tête en guise de remerciement et disparu dans un turbolift. Ce geste marqua pour Verneth un tournant irréparable. Sa chute était définitivement amorcée.
A peine sorti du turbolift, il dû enjamber nombre de cadavres jedi. Ces dernières semaines furent tellement amères pour le Miraluka qu'il ne daigna même pas ressentir une once de regret ni de tristesse aloers qu'il se frayait un chemin au milieu des décombres et des corps agonisants de ses anciens compères. Il arracha des mains d'un jedi mourant son sabre laser avant de quitter le temple par une des nombreuses brèches qui laissaient entrevoir la lumière et les fumées du combat dans l'énorme façade du grand hall. Il disparu rapidement dans les bas fonds de Coruscant.
Caractéristiques physiques :
Type : Humanoïde
Espèce : Miraluka
Taille : 1,88 mètres
Poids : 87 kg
Age : 35 ans
Basic : Couramment
Miralukese : Couramment
Ithorien : Compris
Nautolan : Compris
Pour un Miraluka, Verneth est de taille normale (1m88). Il a le corps fin, sec et moyennement musculeux, lui donnant un aspect général et une démarche élancés. Malgré le travail remarquable de l'infirmerie du Temple Jedi de Coruscant, il garde de l'assaut de l'Académie d'Ossus en +84 par le feu Seigneur Sith Will Alain, de profondes irrégularités sur l'ensemble de son flanc gauche, de la cuisse jusqu'au milieu des côtes (C.F chapitre Rupture dans ma biologie de l'intéressé).
Son visage, bien que dépourvu d'yeux, est souligné par des traits fins, une mâchoire dessinée et un nez franchement aquilin. Verneth dispose d'une bouche couleur vermeil dont la lèvre supérieure est très fine et l'intérieure à peine plus généreuse.
Il a également des cheveux mi-longs toujours glissés vers l'arrière et laisse une légère barbe peu soignée lui assombrir le bas de son visage.
Enfin une partie non négligeable de son visage est cachée par un bandeau couleur terre-sable aux mailles épaisses fermement maintenu par un noeud à l'arrière du crâne sous lequel tombent deux longues bandes qui se terminent tardivement entre ses deux omoplates.