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Compétences martiales
Compétences martiales

Formes de combat


Ce document est en très grande partie une traduction de la page dédiée aux arts martiaux du site “Dark Brotherhood” avec quelques modifications mineures, adaptations et ajouts pour l’intégrer à notre jeu de rôle Star Wars du site NOJ. Merci aux auteurs originaux pour ce travail.


Le but de ce document est de fournir une description détaillée des différentes formes accessibles afin qu’elles puissent être jouées avec une meilleure identité.



Art Martial Mineur

Mots clés :

Simplicité

Immobilisation

Désarmement

Inspiration IRL :

/

Description :

L’Art Martial Mineur (AMM) ne désigne pas à proprement parler un art martial mais plutôt un ensemble de techniques basiques d’auto-défense à destination du grand public. Le but de l’AMM est de conférer au citoyen ordinaire la capacité de faire face à un assaillant, qu’il s’agisse d’un voyou dans une ruelle sombre ou d’un individu alcoolisé dans une soirée. L’AMM incorpore ainsi les bases de nombreux styles martiaux, incluant des frappes et défenses basiques, le désarmement d’un agresseur et quelques prises de soumissions rudimentaires.


Les instructeurs de l’AMM prennent toujours le temps d’apporter une précision cruciale : cette forme est utile contre la plupart des individus mal intentionnés, eux-même dénués de notions martiales, mais trouve très rapidement ses limites face à un adversaire versé dans l’une des nombreuses formes de combat plus développées qui existent dans la galaxie. L’AMM est également vivement déconseillé contre plusieurs adversaires. 


Les Jedi enseignent cette forme à leurs apprentis car il s’agit de l’art martial le plus aisé à appliquer tout en permettant de se protéger de la plupart des malfrats de bas étage. De plus, l’AMM permet facilement de mettre en œuvre la philosophie Jedi puisqu’elle permet de mettre à terre et maîtriser un adversaire sans infliger de dommage disproportionné. Elle est également une porte d’entrée vers les arts martiaux plus élaborés que le Jedi pourra ensuite décider d’apprendre.

Détail :

L’AMM se compose de mouvements extrêmement basiques. On retrouve notamment l’enseignement des coups de poings directs, uppercut et crochets ainsi que les défenses appropriées contre de tels coups, par l’usage des avant-bras en position protectrice. 


L’usage des jambes se limite aux déplacements, eux-mêmes plutôt rares. S’il n’est pas interdit de se déplacer face à un adversaire, cela n’est pas non plus encouragé par l’AMM. Les coups de pieds sont extrêmement rares, le pratiquant habituel manquant généralement de coordination et d’équilibre et se mettant ainsi en danger.


En ce qui concerne les prises, les clés de bras avec mise à la terre sont enseignées dans l’optique de maintenir un adversaire hors d’état de nuire en attendant une aide extérieure. Quelques techniques de désarmement issues des forces de sécurité ont également trouvé leurs chemins dans l’AMM. Elles incluent les méthodes pour faire lâcher prise une arme, comme un couteau ou un blaster, à un adversaire distrait ou ne tenant pas convenablement son arme.


Hijkata


Mots clés :

Projection

Lutte

Déséquilibrage

Robustesse

Tirer

Pousser

Verrouillage / Immobilisation

Soumission au sol

Pression

Inspiration IRL :

Judo

Jiu-Jitsu

Description :

L’Hijkata est sans doute l'un des arts martiaux les plus répandus dans la Galaxie en raison de son omniprésence et de la facilité avec laquelle les nouveaux étudiants peuvent trouver des cours et acquérir les bases. L’axe central de la forme porte sur les techniques de lutte, ce qui en fait un art martial populaire pour l'autodéfense dans des situations quotidiennes. Aujourd'hui, il est pratiqué par de nombreux services de police, militaires et civils à travers la Galaxie.


L’Hijkata se concentre sur l'utilisation de l'élan d'un adversaire contre lui et sur l'utilisation de l'effet de levier, du positionnement et de la redirection pour minimiser l'utilisation de l'impact direct contre la force directe.

Détail :

La posture de base de l’Hijkata favorise l'équilibre et la capacité d'entrer rapidement dans la garde d'un adversaire pour les pivots et les projections. Les pieds sont écartés à la largeur des épaules, les bras tendus au niveau de la poitrine avec les coudes pliés afin d'établir une prise sur l'adversaire tout en protégeant le visage des attaques. Les orteils sont généralement pointés vers l'extérieur à des angles de 45 degrés pour plus de stabilité. Les genoux et les hanches sont détendus et pliés, avec un pied légèrement plus en avant pour maintenir l'équilibre.


L'arsenal offensif de l’Hijkata consiste en une large série de projections afin d'amener l'adversaire au sol. En utilisant les bras et les jambes comme points de pivot, un praticien peut projeter un adversaire au sol avec les épaules et les hanches. Une fois qu'un adversaire est à terre, les étranglements, les clés de bras et les immobilisations deviennent les principaux points d'attaque avec l’Hijkata. Une fois engagé, la forme applique des techniques de soumission reposant sur la force et peut même entraîner des fractures des membres en appliquant le bon couple à différentes articulations. Il existe également des techniques enseignées pour attaquer le membre qu’un adversaire utilise offensivement et cibler les articulations du poignet pour désarmer.


Broken Gate

Mots clé :

Compact

Ancré au sol

Vigoureux

Résilient

Coups circulaires

Flexible

Absorbe les chocs

Debout

Inspiration IRL :

Karate

Shotokan

Description :

Broken Gate est l'une des formes de combat debout les plus répandues et les plus courantes de la Galaxie. Enseignée sur des centaines de planètes, des Mondes du Noyau aux confins de la Bordure Extérieure, cette forme simple et efficace est populaire auprès de ceux qui recherchent une forme bien équilibrée ancrée dans l'entraînement physique.


Le conditionnement est la clé de Broken Gate, les adhérents s'entraînant rigoureusement pour durcir leur corps contre les coups. En tant que style de combat debout, il utilise peu ou pas de techniques de combat au sol, mais est entièrement axé sur le combat debout. Utilisant des blocages, des coups de pied et des frappes puissantes en conjonction avec un simple contrôle du corps, c'est un art martial équilibré qui peut prendre des coups mais les distribuer tout aussi facilement.

Détail :


La posture de Broken Gate place les mains du pratiquant devant sa poitrine, le poing avant incliné vers le visage de l'adversaire tandis que la main arrière s'abaisse pour protéger l'estomac. Les coudes se replient étroitement sur les côtes tandis que les hanches se tournent à un angle pour présenter une cible plus petite. Le pied principal est le pied opposé à la main principale, l'autre pied étant écarté de la largeur des épaules, puis derrière l'autre. Les deux genoux sont pliés et le poids est maintenu sur les talons pour permettre un mouvement plus rapide. À partir de cette position, un praticien peut passer d'une position de combat rapproché à une position de combat éloigné tout en se déplaçant afin de maintenir l'équilibre et se mettre en position pour se lancer dans une attaque.


Les praticiens profiteront du couple et de la puissance derrière les coups de pied circulaires, les uppercuts et autres frappes en crochet. Les contres sont rudimentaires mais efficaces avec l'intention d'absorber en toute sécurité une attaque entrante plutôt que d'essayer de la dévier. Les techniques de la main varient des frappes du tranchant et saisies à mains ouvertes aux poings à main fermée et aux coups d'articulation tout en utilisant les parties les plus charnues des poignets et des bras pour absorber l'impact. Bien qu'il manque de nombreuses techniques de combat au sol, cette forme a quelques techniques conçues pour s'échapper rapidement des saisies ou de toute autre manœuvre qui les ferait tomber au le sol.


Boxe Corrélienne

Mots clés :

Brutal

Percutant

Coup de genoux

Rapide

Pluie de coups

Saisie

Intense

Agressif

Inspiration IRL :

Muay Thai

Kickboxing

Description :

Développée dans les rues de Corellia, la Boxe Corrélienne est à l'origine une puissante forme d'autodéfense agressive. Il a ensuite été adapté à la pratique d'exercices d'auto-fitness, puis finalement à un sport de compétition légitime. Formalisé à un niveau de base et enseigné dans les gymnases de toute la galaxie, c'est un mélange de ténacité, de vitesse et de force qui lui a valu une grande popularité.


De nombreux artistes martiaux le considèrent comme un style extrêmement rudimentaire et brutal sans beaucoup de profondeur ni de complexité, mais peu peuvent contester son efficacité dans les combats intermédiaires à rapprochés.

Détail :

Les pratiquants sont tenus de se tourner légèrement sur le côté avec leur côté le plus fort à l'arrière. Les deux mains sont près du visage avec les coudes pointant vers le bas. Le poids est réparti uniformément entre les deux jambes, les genoux légèrement fléchis pour permettre plus de mobilité lors de l'attaque et de la défense.


La Boxe Corréllienne utilise les huit points de contact - deux poings, deux coudes, deux genoux et deux pieds. Les coups de poing sont généralement droits et enchaînés en succession rapide en utilisant la rotation des hanches et des épaules. Les coups de pied droits et les coups de pied circulaires sont utilisés dans la même mesure, ainsi que saisir un adversaire d'une main pour donner des coups de coude ou des deux mains pour saisir puis donner des coups du genou. Les techniques défensives comprennent des déflexions et des mouvements de base des bras loin de l'attaque entrante, ou simplement l'absorption du coup s'il ne vise pas une zone vitale afin de contrer avec un coup qui leur est propre.



K’Tara

Mots clés :

Fluide

Frappant

Rapide

Agile

À main ouverte

Précision

Point faible

Silencieux

Inspiration IRL :

Ninjutsu


Description :

Le K’tara consiste à vaincre votre adversaire avant qu'il ne réalise votre présence. Il a été conçu pour être à la fois imprévisible et furtif. Vitesse et précision sont nécessaires pour maîtriser cette forme qui intègre un large éventail de techniques de défense contre des adversaires armés ainsi que des éliminations silencieuses et non létales pour les maîtriser. Comme il a été développé à l'origine par les anciens assassins Sith, "non létal" peut être interprété différemment entre chaque pratiquant voir même ignoré pour les moins scrupuleux.

Détail :

Le K’tara n'a pas de posture formelle. Comme un félin traquant sa proie dans la nature, le mouvement est fluide et gracieux car le praticien se déplace légèrement sur la plante des pieds pour réduire tranquillement la distance entre les cibles. L'équilibre et le centre de gravité sont plus importants que l'utilisation des mains ou de l'angle du corps pour se protéger.


Le K’tara utilise diverses techniques à mains nues, se concentrant sur la vitesse et le timing plutôt que sur le couple ou la puissance. Les points faibles et vitaux du corps tels que la gorge, les yeux ou les articulations sont ciblés sans hésitation ni pitié. Le jeu de jambes est important avec ces frappes rapides, et les pratiquants n'ont pas peur d'employer des feintes ou des roulades acrobatiques en cas de besoin.



K'thri

Mots clés :

Tourbillonnant

Saut

Esquive

Trompeur

Tape à l'oeil

Acrobatique

Agressif

Glissant

Évasif

Inspiration IRL :

Capoeira

Description :

Le K'thri remonte au début de l'histoire Zabrak sur Iridonia, où cette forme servait de combat rituel. Cette forme tribale était fortement basée sur des mouvements de danse rythmiques mélangés à des variations sporadiques entre des mouvements lents et rapides. La forme a connu une sorte de renaissance en tant que source de fierté des Zabrak ainsi qu'en tant qu'art particulièrement adapté aux compétitions. Les attaques axées sur les acrobaties et les coups de pied sont devenues plus importantes, permettant des cascades plus époustouflantes qui peuvent attirer et distraire l'œil. Acrobatique et particulièrement impressionnant, le K'thri se fonde sur la vitesse d'exécution, la précision, la fluidité des mouvements et le sens de l'équilibre. L'aspect psychologique est important puisqu'une bonne partie des techniques sont acrobatiques et clairement intimidantes. Certaines techniques particulièrement visuelles peuvent en revanche être totalement inefficaces.


L'objectif du pratiquant de K'thri est d'utiliser la tromperie et la ruse pour mener l'adversaire dans une position de vulnérabilité absolue. Les adhérents attendent patiemment que l'adversaire tombe sous le coup des feintes ou des fausses ouvertures qu'ils présentent avant de porter le coup de grâce. Il est à noter que la pratique sportive du K'thri diverge grandement du K'thri réel, qui est bien moins tape à l'oeil et plus pragmatique.

Détail :

La posture de départ du K'thri est plus justement appelée un "mouvement préparé". Il se présente sous la forme d'un pas rythmé et oscillant où la position est constamment modifiée pour confondre l'adversaire. La plupart des opposants ne savent pas quand une frappe viendra et ont du mal à "attraper" un pratiquant. Les bras sont également maintenus lâches, avec une main toujours gardée près de la tête pour la défense et l'autre utilisée comme contrepoids et maintenue libre pour aider à éviter et à esquiver. Le mouvement est souvent de nature circulaire, s'orientant autour d'un adversaire pour le jauger. Les pratiquants restent en mouvement constant, se balançant, exécutant des esquives acrobatiques et des mouvements qui enfoncent l'adversaire dans des strates de supercheries et de feintes.


Le K'thri privilégie les coups de pied, en particulier les coups de pied tournants livrés avec beaucoup d'élan. Ces coups de pied et pirouettes peuvent être exécutés à partir d'une position debout ou couchée. Les techniques de la main sont souvent livrées avec la paume ouverte, tirant leur élan de la rotation ou du balancement de la torsion à la taille. D'autres techniques incluent des attaques plus rudimentaires comme des coups pour enfoncer ou arracher les yeux, ainsi que des coups de genoux et des coudes visant à paralyser un adversaire. Le K'thri possède également une gamme extrême de balayages et de mises au sol qui amènent l'adversaire au sol rapidement et de manière spectaculaire. La tête est également utilisée comme arme plus que dans d'autres arts, principalement en raison de la physiologie Zabrak cornue.



Jakelian

Mots clés :

Agressif

Brutal

Destructeur

Contrer

Pivotant

Poursuite

Improvisation

Briseur

Inspiration IRL :

Krav Maga

Description :

Le Jakelian met l'accent sur la neutralisation des menaces, les manœuvres défensives et offensives simultanées et l'agression. La forme est connue pour sa focalisation sur les situations en temps réel et ses contre-attaques brutalement efficaces. Dérivé des compétences primaires de combat de rue enseignées aux Mandaloriens à un jeune âge, il a depuis été affiné pour des applications civiles, policières et militaires.


À son plus haut niveau, le Jakelian est surtout connu pour son utilisation par les Clones pendant la Guerre des Clones. Bien que moins discipliné que l'approche rigide du système d'arts martiaux impériaux pour l'entraînement des soldats, le Jakelian excellait dans la flexibilité latérale sur les champs de bataille non conventionnels. Le style est resté populaire à la fois pour son ancrage historique dans la culture mandalorienne et pour son efficacité à s'adapter à des scénarios imprévisibles.


Une des spécificités du Jakelian est de posséder une branche dédiée spécifiquement à l’usage d’une arme blanche à lame courte.

Détail :

Le Jakelian emprunte à de nombreuses autres formes d'arts martiaux, de sorte que la position peut varier en fonction de la situation. La position la plus courante a les deux mains vers le haut et devant le corps au niveau du menton afin que le praticien puisse protéger son visage sans bloquer la vision latérale de ses yeux. Les coudes sont repliés de manière protectrice sur les côtes et les genoux se plient très légèrement alors que le praticien cherche à toujours rester sur la plante des pieds. Un centre d'équilibre stable permet de lancer rapidement des attaques tout en offrant la possibilité de contrer de n'importe quelle direction par laquelle une attaque pourrait provenir.


Les frappes visent à cibler les points de vulnérabilité les plus évidents du corps - les yeux, le cou, le plexus solaire, l'aine ou tout ce qui pourrait être touché pour mettre fin rapidement à un engagement. Contrer est tout aussi important qu'attaquer, avec certaines techniques intégrées aux tactiques conçues pour repérer et intercepter les membres d'un adversaire avant qu'il ne puisse porter ses coups. Un praticien garde la tête mobile, gardant toujours conscience de son environnement tout en suivant les menaces afin de rechercher des voies d’échappatoire, d'autres attaquants ou des objets qui pourraient être utilisés pour se défendre ou aider à attaquer.


Echani

Mots clés :

Fluent

Agressif

Équilibré

Rapide

Discipline

Ancré

Vigoureux

Fluide

Flexible

Inspiration IRL :

Shaolin 

Kung-Fu

Description :

Développé par puis nommé d'après le peuple Echani, cette forme d'arts martiaux se concentre sur la maîtrise du corps lui-même en tant qu'arme. Connus pour juger les autres êtres par le combat plutôt que par les mots, les Echani renonceraient à l'utilisation d'armures, d'armes ou de techniques de Force dans leurs duels tribaux. Le combat était considéré comme une forme de communication similaire à l'art. Exposer ses émotions en combattant, cependant, a rendu le duel personnel. S'engager dans des sessions répétées était une sorte de parade nuptiale, dans laquelle les faveurs étaient gagnées grâce à des prouesses de combat supérieures.


Cette méthodologie nécessite un entraînement physique rigoureux et intense pour permettre au pratiquant d'entretenir le corps pour ce style de combat à mains nues. Les praticiens utilisaient souvent la musculation mélangée aux entraînements cardiovasculaire et passaient autant de temps à perfectionner leur corps qu'à perfectionner leurs schémas et leur technique.


La forme a ensuite été adaptée par l'empereur Palpatine et enseignée à tous les gardes impériaux, mais se présente maintenant comme une forme d'autodéfense très efficace qui est enseignée individuellement par un maître praticien plutôt que dans n'importe quel type d'école ou de dojo.

Détail :

L’Echani utilise une série de postures uniques construites autour de la principale “Posture du Nexus”. Les pieds sont décalés plus larges que les épaules tandis que les genoux se plient et que les fesses s’abaissent. Le torse se plie à 45 degrés et les deux mains s'étendent complètement devant le corps avec les paumes ouvertes tournées vers le haut, vers le bas ou vers l'extérieur. De cette position stabilisée, il est très difficile de renverser un pratiquant d'Echani. Toutes les autres positions découlent de sa fondation, en mettant l'accent sur le maintien constant d'un centre de gravité puissant.


L’Echani frappe de la hanche, le praticien tournant son corps dans les frappes, pivotant pour donner de l'élan à chaque coup. Le contre-pivot se fait à partir de la hanche, coulant d'une frappe à l'autre sous une forme très fluide. Les frappes du tranchant à main ouverte se fondent en coups de poing fermés, cherchant des points faibles comme les articulations et les membres étendus pour déséquilibrer un adversaire. Une fois déséquilibré, un praticien Echani frappera rapidement avec une rafale de coups visant à neutraliser et à étourdir plutôt qu'à éliminer une menace.


Wrruushi

Mots clés :

Fort

Puissant

Saisie

Projection

Immobilisation

Amener au sol

Jeter

Écrasement

Inspiration IRL :

Lutte

Description :

Le Wrruushi est né d'étrangers étudiant la manière dont les Wookiees se battaient les uns contre les autres lorsqu'ils n'utilisaient pas leurs Arbalette Laser ou leurs lames de cérémonie Ryyk. Ces étrangers étaient généralement protégés par une armure dans le cadre de leurs études. Ils ont ensuite développé une tradition de combats les uns contre les autres pour devenir tout aussi efficaces au corps à corps avec ou sans armure.


Le Wrruushi cherche à perturber l'équilibre d'un adversaire en utilisant les saisies, l'effet de levier et la manipulation de la masse corporelle. Un pratiquant de Wrruushi cherchera la victoire en ouvrant les défenses de son adversaire avec une série de frappes directes, tête baissée, puis en manœuvrant pour l’abattre au sol en utilisant des projections et des lancers. Une fois au sol, il cherchera à saisir rapidement pour forcer une prise de soumission afin de maîtriser un adversaire. Le véritable potentiel du Wrruushi ne peut être déployé que par les espèces les plus fortes physiquement mais ses principes restent  dangereux entre toutes les mains.

Détail :

La posture du Wrruushi est simple. Les genoux sont fléchis avec les pieds pointés vers l'avant. La jambe forte du pratiquant glisse vers l'arrière avec les hanches légèrement inclinées. Les mains sont maintenues hautes devant le visage et avec les doigts ouverts, ce qui donne une plus grande flexibilité pour saisir et agripper le corps ou les membres d'un adversaire. La tête plonge avec le menton, se repliant légèrement pour présenter moins de cible.


Frapper englobe les armes principales que sont les coups de poing, les coudes, les genoux et les coups de pied. Les frappes du poings sont droites. Il n'y a pas de crochets ou d'uppercuts car ils laissent un pratiquant ouvert aux lancers et aux projections au sol. Les coudes et les genoux sont utilisés pour étourdir un adversaire tandis que les coups de pied bas sont généralement utilisés sur les genoux et les cuisses pour déstabiliser l'adversaire. Les techniques de verrouillage impliquent principalement des verrous de bras et de jambe, généralement en épinglant une hanche ou une épaule et en tordant ou en tirant le membre en question contre sa courbure naturelle. Défensivement, le Wrruushi préfère absorber le coup debout, et avoir alors une meilleure position au sol. Il existe très peu de techniques défensives dans ce style, voire aucune, la stratégie de positionnement étant considérée comme plus importante que le blocage des attaques entrantes. L’enlassement est un aspect important du Wrruushi, où les bras s'enroulent derrière et autour du cou ou les épaules.


Art Martial des Systèmes Impériaux (AMSI) 

Mots clés :

Triangulaire

Polyvalent

Rapide

Ininterrompu

Direct

Parer

Unifié

Basique

Discipline

Inspiration IRL :

Marine Corps Martial Arts Program (MCMAP)

Description :

L’AMSI était enseignée dans toutes les forces armées de l'Empire galactique. Les Stormtroopers et les officiers y ont été formés pour son approche disciplinée des engagements rapprochés efficaces. Simple et facile à enseigner à un grand groupe de stagiaires à la fois, l’AMSI est un système principalement orienté autour de l'armement. Les mouvements à mains nues reflétaient généralement les mouvements des armes avec lesquelles les pratiquants étaient déjà entraînés à se battre. L'une des premières leçons de l'AMSI est qu'une frappe ou une poussée diagonale vers le bas est la même, qu'il s'agisse d'un bâton, d'un couteau ou d'une main vide.


La tactique préférée d'AMSI consiste à "défendre le serpent". Les frappes du praticien se concentrent sur les membres étendus de l'adversaire, plutôt que d'essayer de forcer à travers une protection frontale du visage ou du torse. Cette philosophie est devenue populaire auprès des forces policières et militaires pour sa tendance à aider à prévenir rapidement l'escalade de la violence en mettant fin à une bagarre rapidement et efficacement.

Détail :

Les mains sont tenues à hauteur de poitrine, prêtes à dévier et à parer les attaques entrantes à leurs points d'extension. En utilisant un jeu de jambes triangulaire, le praticien choisira d'avancer ou de reculer en diagonale par rapport à son adversaire dans le but de désorienter les adversaires qui sont acclimatés à une mêlée plus effrénée. Les praticiens IMAS semblent donc zigzaguer au hasard lorsqu'ils se rapprochent pour tuer ou s'écartent pour esquiver un coup.


Les praticiens IMAS transforment leur corps en attaques avec l'enchainement de la frappe précédente qui se transforme en une autre frappe en succession rapide. Les stylistes IMAS frappent souvent les membres et les mains des armes attaquantes pour les paralyser tout en parant ou en évitant l'attaque. Les frappes typiques comprennent les coups de poing, les coups de pied, les genoux et les coudes de base, mais aussi les verrouillages articulaires standard. La majeure partie de l'attention dans IMAS consiste à incorporer des armes dans les modèles.




Teras Kasi

Mots clés :


Fluide

Adaptatif

Compact

Flexible

Continu

Primitif

Instinctif

Agressif

Inspiration IRL :

Wing Chun

Chinese Animal Boxing

Description :

Le Teras Kasi repose sur un principe très simple : on n'apprend pas aux animaux à se battre, ils agissent simplement par instinct pour survivre. Le temps de réaction et le réflexe sont les éléments critiques de cette forme, se prêtant à être très rapide et exceptionnellement fluide. Une grande variété de frappes rapprochées, de blocages et de techniques d'évasion sont déployées en succession rapide pour garder un adversaire sur ses talons et sur la défensive. L'agression est la clé. Les attaques sont destinées à déstabiliser un adversaire et à continuer d'attaquer jusqu'à ce qu'il se soumette, stoppant l'élan vers l'avant d'une cible pour la maintenir déséquilibrée.


Le Teras Kasi tire beaucoup de ses motifs de la nature et reprend les techniques utilisées par les animaux pour créer une forme excentrique mais mortelle. La maîtrise idéale de chaque mouvement vient de la capacité d'appliquer la nature sauvage et instinctive de ces schémas avec une discipline renforcée.

Détail :

Le Teras Kasi privilégie une position plus large, avec le pied avant à peine une largeur d'épaule devant le pied arrière mais plus large que la largeur des épaules. Les hanches sont très légèrement décentrées afin de maintenir l'accent de l'attaque vers l'avant et d'aider à générer une base solide. Les mains sont levées pour protéger le haut de la poitrine et pointées vers l'adversaire. Les praticiens se balancent souvent sur place pour refléter le mouvement d'un prédateur dans la nature. Des pas courts et rapides en ligne droite sont utilisés pour couvrir le plus de distance en un minimum de temps, en restant le plus près possible de la garde adverse.


La frappe de Teras Kasi se concentre sur l'enchaînement de coups de poing verticaux qui « roulent » les uns sur les autres. Alors qu'une main revient vers le garde, le prochain coup de poing passe déjà par-dessus en direction de la zone de frappe cible. Les coups de pied sont souvent bas et généralement aux genoux ou aux hanches pour déstabiliser un adversaire. Les coudes et les genoux sont très courants, car ce sont des attaques rapprochées favorisées par le style. Celles-ci sont ensuite complétées par des techniques acrobatiques extrêmement tappe-à-l’oeil s'apparentant à des animaux tels que les wampas, les reeks ou les acklays. Tout, des entailles en forme de griffe avec une main entrouverte aux coups de pied montants et extensibles, est utilisé avec les techniques animales.



Défense forbéléanne

Mots clés :

Réactif

Lisse

Gracieux

Fluide

Détendu

Circulaire

Renversement

Verrouillage

Lancement

Défensive

Inspiration IRL :

Aikido

Tai Chi

Description :

Art martial mis au point sur Forbelea, au sein de l'Ascendance Chiss, pratiqué par leurs militaires et leurs élites. Il s'articule autour de postures et de gardes défensives propres à faciliter les contres et les ripostes, sous formes de coups ou de clefs. Avec la Défense forbéléanne, l'objectif principal est d'utiliser le propre élan d'un adversaire contre lui en utilisant des verrous articulaires, des lancers, des projections et une soumission au sol pour maîtriser un attaquant potentiel sans force létale brutale. Tous ces éléments reposent sur le fait d'être le défenseur dans la situation - que le pratiquant soit celui qui est attaqué ou que quelqu'un d'autre soit attaqué. Cette forme utilise largement des techniques sans frappe afin de se façonner dans un style défensif utilisé pour contrer un large éventail de styles agressifs basés sur les frappes, parfaits pour les méthodes de maintien de la paix de l'Ordre Jedi et d'autres cultures pacifistes. Ses points forts sont la discrétion, l'adaptabilité et la rapidité d'exécution. Son point faible est qu'il ne se déploie qu'en contre, ou en infiltration.

Détail :

La Défense forbéléanne utilise des positions longues et profondes avec une jambe presque deux largeurs d'épaule complètes en arrière pour maintenir une bonne base afin d'éviter d'être délogé. Les mains sont levées et ouvertes avec les coudes rentrés, toutes deux pointant vers l'adversaire pour saisir et projeter efficacement.


Les postures et techniques sont essentiellement à mains ouvertes, car un poing fermé ne permettrait pas au pratiquant de saisir un membre étendu ou une autre partie du corps pour contrôler son adversaire. Ces prises retournent l’élan de l’agresseur contre lui pour le déséquilibrer et le projeter au sol ou l'entraîner dans une posture défavorable qui facilitera une technique de soumission.


La victoire repose souvent sur l’abandon de l’adversaire, la majorité des techniques n'entraînant pas de blessures majeures qui pourraient mettre fin au combat. Toutefois certaines chutes ou projections contre un obstacle peuvent entraîner l’inconscience si la tête frappe durement une surface solide. Enfin l’étranglement reste une option pour mettre hors jeu un adversaire, bien que peu prisée par les puristes de la forme qui juge cela contraire au principe de non agression.



Stava

Mots clés :

Point de pression


Inspiration IRL : /


Description :

Nommé d'après un prédateur originaire de la planète natale de Noghri, Honoghr, le Stava a incorporé des blocages articulaires, des points de pression, des pincements nerveux, des mises au sol et des frappes rapides et mortelles avec les mains, les bras, les pieds et les jambes. Comme l'animal dont il porte le nom, Stava a fortement mis l'accent sur la vitesse et l'endurance, les pratiquants de Noghri étant capables d'esquiver les tirs de blaster avec des acrobaties, des roulades et de pures prouesses offensives.

Le Stava englobe également l'art de lancer et de manier la faucille de combat traditionnelle des Noghri, ainsi que d'autres armes adoptées par les assassins, telles que les bâtons, les vibrolames et les lames rotatives Vrakolian.

Détail :

Le pratiquant du Stava se place dans une posture basse, les mains relevées devant le visage et les pieds légèrement écartés, aussi prêt à bondir en avant qu’à encaisser une charge adverse. La défense se réalise principalement avec les avants-bras et les hanches pour absorber et dévier les coups vers l’extérieur, suivi par des répliques rapides. Les poings ne sont pas fermés, les doigts formant une pointe destinées à frapper ou pincer les points nerveux sur l’anatomie adverse afin de paralyser petit à petit les membres. Dès que l’utilisateur de Stava a une ouverture, il attaque rapidement et en continue afin de maintenir une pression qui empêche l’ennemi de reconstituer sa défense ou de reprendre l’initiative, jusqu’à ce que ces frappes répétées paralysent totalement un ou plusieurs membres de l’opposant. Cela pouvant prendre parfois beaucoup de temps en fonction de la résistance et de l’espèce concernée, l’endurance est une qualité aussi importante que la vitesse dans l’exécution de cette forme de combat.


Une fois l’opposant affaibli, et dès qu’une ouverture suffisante se présente, il est saisi et immobilisé par une prise ou une projection au sol, avant d’être paralysée par de nouvelles attaques précises sur les points nerveux du corps.


Autres formes de combat


Certaines cultures apprennent naturellement des compétences martiales aux membres de leur espèce.

Afin de simplifier l’usage des formes de combat et que chacun ait une identité propre, tous les arts martiaux existants doivent être rattachés à l’un des arts martiaux majeurs présentés dans ce document. Ainsi, si à la création de votre personnage vous souhaitez lui faire bénéficier d’une forme de combat autre que celle de ce document, vous aurez le choix suivant à réaliser :

  • Ne dépenser aucun point de formation. Dans ce cas vous pouvez dire que vous avez eu a une formation martiale mais en pratique cela ne vous donne aucun avantage par rapport à quelqu'un n'ayant aucune connaissance martiale.
  • Dépenser 1 point de formation dans "Art martial mineur". L’art martial est alors considéré mineur, suffisant pour battre un adversaire sans connaissance martiale mais vous serez toujours désavantagé par un adversaire formé à un art martial majeur.
  • Dépenser 2 points (art martial mineur + un art martial majeur). L’art martial devient alors une variante locale de l'art martial majeur (et est donc reconnu comme tel) avec les mêmes avantages et limites que l'art majeur Racine. Le personnage reconnaît et accepte que l’art qu’il pratique est une variante de l’art majeur plus largement connu, et s’il vient à enseigner la forme de combat elle sera en tout point identique à l’art utilisé comme racine.

La même règle s’applique pour les arts martiaux exotiques ne faisant pas partie de cette liste appris d’une façon ou d’une autre au cours du jeu.